It’s a Wonderful Afterlife
Langue | Anglais |
Genre | Comédie |
Dir. Photo | Dick Pope |
Acteurs | Shabana Azmi, Glory Notay, Sendhil Ramamurthy, Mark Addy |
Dir. Musical | Craig Pruess, Bally Sagoo |
Paroliers | Kumaar, Ankur Tewari, Bally Sagoo |
Chanteurs | Rahat Fateh Ali Khan, Punjabi MC, Kidd Skilly, San-j Sanj, Taz with Stereo Nation, Chillitown, Black, Bally Sagoo, Parminder Chadha, Sukshinder Shinda, Bee Gees, Mica Paris, Craig Pruess, Andrew Griffiths, Syrona Marie, Gurinder Chadha, Paul Mayeda Berges |
Producteur | Gurinder Chadha |
Durée | 101 mn |
Après les succès Joue-la comme Beckham et Coup de foudre à Bollywood, Gurinder Chadha revient à la réalisation avec une comédie originale sur la vie et la mort.
Mme Sethi (Shabana Azmi) ne supporte pas de voir sa fille Roopi (Goldy Notay) célibataire, et cherche à la marier à tout prix. Mais son obsession du mariage va beaucoup plus loin que chez d’autres mères indiennes. Quand sa fille est rejetée par des parents à cause de ses rondeurs, Mme Sethi n’hésite pas à se venger de manière… radicale. Elle n’éprouve aucune culpabilité pour ces divers meurtres jusqu’à ce que les fantômes des assassinés viennent la hanter. Ils ne peuvent pas se réincarner tant que leur meurtrière n’est pas morte. Elle-même n’aurait aucun problème à se suicider, elle pourrait ainsi retrouver son mari, mais elle tient à marier sa fille d’abord. Pour compliquer d’autant plus la situation, la police se lance dans une enquête sur ses meurtres.
A la lecture de ce résumé, le nouveau film de Gurinder Chadha semble particulièrement intéressant. Les idées originales foisonnent, comme pousser l’obsession du mariage des mères indiennes (obsession que la réalisatrice a elle-même connue) à l’extrême, ou mélanger comédie romantique avec une pointe d’enquête policière de série B. Le tout aurait pu donner un mélange particulièrement jouissif, et pourtant, It’s a Wonderful Afterlife tombe à plat.
Shabana Azmi est pourtant hilarante de son rôle de cuisinière serial killeuse-mère prête à tout pour marier sa fille-hantée par les fantômes de ses victimes. Son personnage, très détaché de la situation, fait justement rire par cette distance et l’humour pince-sans-rire qu’il permet. Toutefois, le problème vient peut-être de là. Certes, le personnage est intéressant, mais il est bien le seul à l’être tant les autres sont insignifiants et fades, sa fille et le policier en tête.
La première demi-heure du film se révèle la plus passionnante et la plus originale, grâce aux meurtres et aux retours des victimes, car le tout est traité avec beaucoup d’humour, mais la suite s’enlise dans une série de gags qui tombent à plat. Le scénario, qui aurait pu continuer dans la même veine, devient une comédie romantique tout ce qu’il y a de plus basique, entre deux personnages peu charismatiques, et perd toute sa saveur, ce qui est bien dommage.
En conclusion, ce film mérite d’être salué pour son idée de base qui est somme toute très bonne et hilarante, mais il ne tient pas ses promesses. On attendait mieux de la réalisatrice de Joue-la comme Beckham que ce film plat et finalement raté.