Les films de L’été indien au musée Guimet (2004)
Publié lundi 11 août 2008
Dernière modification lundi 11 août 2008
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Parmi les films diffusés lors de L’été indien au Musée Guimet en 2004, plusieurs ont fait l’objet d’un article sur Fantastikindia :
Uttara
Prix de la mise en scène au Festival de Venise 2000.
Un film bengali de Buddhadeb Dasgupta.
De nos jours, dans un petit village reculé du Bengale, Balaram (Shankar Chakraborty) et Nimai (Tapas Pal) exercent le métier de garde-barrière dans une petite gare où les trains, s’ils finissent par passer … ne s’arrêtent que très rarement. Aussi, dès qu’ils ont du temps libre (ce qui arrive souvent !), Balaram et Nimai s’adonnent à leur passion commune : la lutte. Les jours s’écoulent ainsi lentement dans ce petit univers paisible, mais cet équilibre va être remis en cause par l’intrusion du monde extérieur, à savoir l’arrivée d’un petit groupe d’inconnus, et d’Uttara (Jaya Seal), une jeune femme que Balaram a épousé sous la contrainte…
Voir l’article complet : Uttara :
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Bhumika :
Un film de Shyam Benegal (1977).
Dans les années quarante, après une enfance malheureuse au cours de laquelle elle a appris à chanter, Usha part à Mumbai où elle trouve un rôle au cinéma. Elle rencontre le succès, épouse l’amant de sa mère qui l’exploite, et connaît plusieurs aventures avant de se décider à prendre son avenir en main.
Bhumika est sans doute le plus beau film de Shyam Benegal. L’osmose avec son actrice fétiche est saisissante. Inspiré des mémoires de l’actrice marathi Hansa Wadkar, le film retrace avec un sens aigu de l’épure le parcours d’une femme, Usha ( Smita Patil). Au carrefour de sa vie, elle essaie de trouver un chemin viable parmi ceux qui lui sont proposés, celui qui lui permettrait de retrouver sa place dans la société indienne des années cinquante. Pour cela, elle devra lutter contre les ombres du passé et les stéréotypes qui définissent la femme « respectable » et la femme « amorale ». Voir l’article complet : Bhumika
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Pakeezah
Un film de Kamal Amrohi (1971), qui figure parmi les grands classiques du cinéma indien.
Nargis, une courtisane, répudiée par la famille de son mari Shahab-ud-din, meurt après avoir accouché de sa fille Sahibjaan dans un cimetière. Dix-sept ans plus tard, la jeune fille est devenue courtisane elle aussi. Le destin voudra que le neveu de Shahab-ud-din, Salim, tombe amoureux de Sahibjaan…
Vertueux et dévoué, le rôle de Sahibjaan entre dans la lignée de ceux qui valurent à Meena Kumari son titre de reine de la tragédie. Sahibjaan se prend à rêver dans un monde cruel qui le lui défend. Sa beauté innocente, sa voix frêle, presque chuchotante, la mélancolie qui émane de ses mouvements, de ses soupirs, lui confèrent un côté quasi angélique. La pureté qu’elle incarne lui vaudra un nouveau nom, que lui donnera Salim : Pakeezah, « Cœur pur ». Voir l’article complet : Pakeezah