Saroja
Langue | Tamoul |
Genre | Thriller |
Dir. Photo | Sakthi Saravanan |
Acteurs | Prakash Raj, Kajal Aggarwal, Premgi Amaren, Vega Tamotia, Sampath Raj, Shiva, S. P. B. Charan, Vaibhav Reddy, Jayaram |
Dir. Musical | Yuvan Shankar Raja |
Paroliers | Gangai Amaren, Vaali |
Chanteurs | Shankar Mahadevan, Vijay Yesudas, Tanvi Shah, Yuvan Shankar Raja, Rahul Nambiar, Premgi Amaren, Haricharan, Suvi Suresh, S. P. B. Charan, Ranina Reddy, Naveen, Matilda D’Silva, Nrithya Maria Andrews |
Producteur | T. Siva |
Durée | 147 mn |
Après l’excellent Chennai 600028, qui avait été un énorme succès il y a deux ans, Venkat Prabhu revient avec un film dont on a beaucoup parlé, Saroja.
Lorsqu’un réalisateur marque autant les esprits avec un premier film, il est forcément attendu au tournant avec son second opus.
Les premières photos de Saroja étaient magnifiques, laissant présager un film à l’esthétique très travaillée, clairement orientée "jeunesse dorée"… Eh bien on avait plutôt visé juste !
Quatre amis décident de se rendre à Hyderabad pour assister au match de cricket Inde-Pakistan. Sur l’autoroute cependant, un accident les bloque, ils décident alors de passer par les petites routes parallèles pour tenter d’arriver à l’heure. Malheureusement, ils vont se retrouver face à un homme blessé qu’ils veulent aider. Les tortionnaires de l’homme le poursuivent, l’exécutent, et ne tardent pas à prendre en chasse la bande qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment…
Si Saroja est agréable à regarder (littéralement), son scénario n’en est pas moins vu et revu, et le traitement de l’histoire est d’une banalité sans nom. Un thriller parmi tant d’autres, bien long par moments, notamment en seconde partie et qui surfe sur la tendance Anjaathey avec une histoire de kidnapping de jeune fille.
Chose tout à fait rare dans le cinéma tamoul, on retrouve un gros clin d’oeil aux films Bollywood, notamment dans les premiers trois-quarts d’heure du film et la sympatique chanson de fiançailles Aaja mera soniye. On n’est franchement pas habitué à voir ce genre de clips "clinquants" à Kollywood : lumière, strass et paillettes… Mais Saroja se distingue également par un humour sympathique et une BO signée Yuvan Shankar Raja, qui si elle ne m’a pas forcément plu à l’écoute seule, est plutôt agréable pendant le film. Le titre pseudo-rock It’s my life, entièrement en anglais, a été produit pour la promotion exclusive du film.
Les acteurs s’en sortent plutôt honorablement (avec une petite préférence pour Vaibhav et son rôle de jeune téméraire attachant). A l’affiche on retrouve également le fils du chanteur S.P. Balasubramaniam et un ancien de l’équipe de Chennai 600028 (équipe qui vient d’ailleurs au complet faire une petite apparition dans le second clip !). Prakash Raj nous gratifie même d’un énième rôle de père froid et distant mais aimant, rien de transcendant, l’acteur fait son travail.
Saroja a très bien marché au box-office, offrant à Venkat Prabhu son second hit consécutif. Le film est à voir une fois pour les amateurs du genre ou pour les curieux, sympathique sans plus, en étant prêt à utiliser la télécommande pour avancer les courses-poursuites interminables de la seconde partie et en oubliant que le réalisateur s’est largement inspiré du film américain Judgment Night (La nuit du jugement).