]]>

Varsham

Traduction : La pluie

Bande originale

Nuvvosthanante
Mellagaa
Nizam Pori
Langa Voni
Neeti Mullai
Kopama
Joole Joole

En savoir plus

Fiche IMDB
Page Wikipedia
La critique de Fantastikindia

Par Kendra - le 30 novembre 2009

Note :
(7.5/10)

Article lu 1546 fois

Galerie

Sailaja est une jeune actrice à la carrière fulgurante, son visage est partout, dans les journaux, à la télévision, sur les panneaux publicitaires… permettant à Bhadranna, chef de la mafia locale de Telangana, de la retrouver et de la kidnapper pour la forcer à l’épouser. Le père de Sailaja, voyou capable de toutes les magouilles pour la moindre piècette, se voit obligé de recontacter Venkat, l’amour contrarié de sa fille, seul capable de la sauver des griffes du méchant gangster.

Voilà donc un scénario aussi nouveau que l’univers lui-même, totalement inspiré par le Ramayana mais façon masala bourrin qui tache (copyright Suraj) et qui fait du bien.

Varsham repose sur quatre personnages hauts en couleurs. Prakash Raj joue le père ingrat, dépensier, alcoolique, aux dents longues (littéralement), prêt même à vendre sa fille pour avoir de quoi aller jouer aux cartes ! Comme souvent l’acteur est impeccable (il faudrait sérieusement compter ses apparitions dans les films tamouls et telugus par année, il ne doit pas être loin de détenir un record !), ajoutant ici à ce rôle de père désagréable une touche comique hilarante et irrésistible.
Si Prakash Raj joue le père, qui a donc obtenu le rôle du bad guy Bhadranna ? Nul autre que Gopichand, ici dans l’un de ses premiers rôles, à l’époque où il faisait ses premières armes en ne jouant que des méchants. Depuis, c’est lui qui sauve les demoiselles en détresse avec grand style ! L’acteur apporte un certain relief au personnage, pas tout à fait inhumain, pas tout à fait bestial, dont on n’arrive pas à déterminer si c’est par amour ou par pur désir qu’il recherche Shailaja. Une des plus belles scènes du film est sans conteste celle durant laquelle il arrête une représentation du Ramayana (des indices sur la source du scénario sont disséminés dans tout le film) et demande aux acteurs de jouer une fin différente, où Ravan réussirait à épouser Sita.

Sita/Shailaja est interprétée par Trisha et force est de constater que c’est l’un de ses rôles les plus plaisants. Son personnage aurait pu passer pour une malade pathologique (elle parle à la pluie tout de même) mais l’actrice nous la fait paraître naïve et attachante plus qu’autre chose. De plus, elle partage réellement une certaine alchimie avec le héros qui n’est autre que la Young Rebel Star Prabhas. Lui ne craint rien ni personne, se balade à moto sur fond de soleil couchant (un petit côté Rebelle de Lorenzo Lamas), échappe aux explosions en sautant dans les airs, met HS plusieurs camions avec un pauvre pistolet, fait voler les coups de pied comme personne et bien entendu gagne un combat de 1 contre 50 grâce à une roue en feu… et tout ça avec classe !

Le plus grand atout de ce sympathique masala de facture très classique est sans conteste sa bande originale impeccable signée Devi Sri Prasad, pleine de dappas endiablés, de ballades romantiques à souhait et de chansons entraînantes. Le premier clip est bien le plus connu, celui qui a fait la renommée de Varsham, et qui a donné envie à des centaines de spectateurs de découvrir ce film atypique, le clip de la chanson Nuvostanante nenodentana.

Varsham ou la brillante démonstration qu’un film peut s’adresser merveilleusement bien à nos yeux et à nos oreilles tout en laissant notre cerveau se reposer…

Commentaires
5 commentaires