7am Arivu
Traduction : Le Septième Sens
Langue | Tamoul |
Genre | Film fantastique |
Dir. Photo | Ravi K. Chandran |
Acteurs | Surya, Shruti Hassan, Johnny Tri Nguyen, Guinness Pakru |
Dir. Musical | Harris Jeyaraj |
Parolier | Madhan Karky |
Chanteurs | Benny Dayal, Karthik, Shruti Hassan, Swetha Mohan, Naresh Iyer, Megha, Suchith Suresan, Vijay Prakash, Shalini, Roshan, Jerry John, Balram, Hao Wang, S. P. Balasubrahmanyam |
Producteur | Udhayanidhi Stalin |
Durée | 168 mn |
Par Gandhi Tata, Guiridja, Señorita, Didi
Publié le 4 novembre 2011
A l’occasion de la fête des lumières, Deepavali, le dernier film de Surya sortait en salle, et quel film ! Rappel historique et à la fois futuriste, l’histoire rondement ficelée nous entraîne dans une grande aventure en partant du Tamil Nadu pour aller jusqu’en Chine avec, pour l’occasion, un casting international.
L’histoire commence en l’an 500 dans un royaume du Tamil Nadu où le prince, Bodhidharma, qui excelle dans les arts martiaux et la médecine, prodigue soins et enseignements autour de lui. Il décide d’aller en Chine afin de diffuser son savoir. Arrivé au premier village où il s’arrête, il en est chassé suite à la mauvaise interprétation des villageois de leur prédiction.
La prédiction annonçait l’arrivée d’un grand malheur, ce malheur, loin d’être Bodhidharma, se matérialise par une pandémie. Une fillette en est la première victime et, ne pouvant être guérie par les médecins du village, elle est emmaillotée et abandonnée dans une grotte.
La petite fillette n’est que la première victime et très rapidement, les villageois tombent malade un par un. Pendant ce temps, Bodhidharma recueille cette fillette et la guérit. Lorsqu’il la ramène au village, il est accueilli en sauveur et les villageois lui montrent respect et dévotion. Ils apprennent auprès de cet homme plein de savoir la médecine mais aussi les techniques de combat.
Retour de nos jours, en Chine. Le gouvernement est en train de mettre en place un "plan rouge" visant, entre autres, une jeune biologiste indienne, Shuba Srinivasan, qui mène des recherches sur l’ADN de Bodhidharma. Pour cela, ils décident de diligenter un spécialiste Shaolin, Dong Lee, afin de mener à bien le "plan rouge" et le meurtre de la jeune scientifique.
Pendant ce temps, la jeune femme rencontre Arvind, un acrobate du cirque de Madras qui, comme tout bon film Indien qui se respecte, a le coup de foudre pour elle…
Avis de Guiridja
J’attendais ce film avec impatience, les bandes-annonces étant vraiment alléchantes ! Le film ne m’a pas déçue, c’est vraiment du grand spectacle.
Le sujet du film est vraiment original et intéressant : l’histoire de Bodhidharma n’est effectivement pas si connue que ça et cela peut paraître hallucinant de constater que les Indiens connaissent si peu le personnage lorsqu’on sait qu’il a influencé la culture de plusieurs pays.
L’histoire qui se passe au présent est aussi bien rythmée. Malgré quelques facilités, on accroche rapidement à l’histoire et il n’y a quasiment pas de temps mort.
Les acteurs principaux sont vraiment bons, Surya campe à merveille le moine bouddhiste empreint de sagesse aussi bien que le jeune homme plein de vie et désinvolte. Il assure tout aussi bien dans les scènes de combat et rend crédible les affrontements avec l’antagoniste du film : Johnny Tri Nguyen, acteur américain d’origine vietnamienne expert en arts martiaux et plus connu en tant que cascadeur.
La fille de Kamal Hassan, Shruti Hassan, joue bien mais ne laisse pas d’empreinte impérissable après le film, comme l’aurait fait par exemple Jyothika (ex : Chandramukhi).
Les seconds rôles sont bons sans être exceptionnels, il faut dire que le film n’est pas fait de sorte à les mettre en avant.
Chose assez rare dans un film tamoul, il n’y a pas de comique. C’est Surya qui assure ces scènes plus légères, en partie lorsqu’il joue avec Guinness Pakru, campant le rôle d’un ami et camarade du cirque d’Arvind dans le film.
La photographie est magnifique, plus particulièrement les scènes du début du film lorsque l’histoire se déroule en Inde et en Chine. Les plans des visages, les paysages, la lumière, rien n’est laissé au hasard et le rendu est vraiment à la hauteur. Les combats aussi sont bons dans l’ensemble et agréables à regarder, mise à part l’utilisation excessive de câbles inutiles durant les combats. C’est vraiment dommage surtout quand on a à disposition deux pointures comme Surya et Johnny Tri Nguyen.
La majorité des effets spéciaux sont plutôt corrects, mais je trouve qu’ils ont voulu trop surenchérir à ce niveau. Plus particulièrement une scène où les voitures ont été mises à rude épreuve. Cette scène est bien trop longue et casse un peu le rythme par sa qualité médiocre et par rapport au reste du film.
Je n’ai pas particulièrement apprécié la musique du film qui est trop occidentalisée à mon goût, lorgnant éhontément du coté "bad guy ’ricain", d’ailleurs cela va un peu à l’encontre du message du film qui est très (trop ?) patriotique pour le coup. Sur les six chansons du film, il n’y a que trois chansons qui m’ont marquée : l’une des seules chansons typée "indienne" de S. P. Balasubrahmanyam, Yamma Yamma. Elle est mélodieuse et vraiment belle, les paroles ne sont pas spécialement flatteuses pour les Indiennes, mais nous n’allons pas chipoter là-dessus. Le moment que je trouve particulièrement magique dans cette chanson, c’est lorsque Shweta Mohan accompagne l’interlude musical du morceau. Sa voix est légère, tout en transparence, s’apparentant parfois à un mouvement d’air qui souffle et s’entremêle aux instruments avec les percussions indiennes qui, petit à petit, montent en puissance. The Rise of Damo, aux sonorités chinoises et interprétée par Hao Wang, colle parfaitement avec le film ainsi que Oh Ringa Ringa, bien qu’elle soit clairement trop américanisée et pas très originale, elle s’intègre bien à la scène d’entrée d’Arvind et pour le coup le clip est bien sympathique avec une chorégraphie à la "flashmob". Les autres chansons sont trop calibrées MTV. Certes, la mise en images est très belle et vraiment bien réalisée, mais les chansons en elles-mêmes ne s’intègrent pas bien au film. Je trouve au contraire qu’elles en cassent le rythme comme le feraient des publicités intempestives.
Dans l’ensemble, malgré certains défauts, 7am Arivu est de très bonne facture et remplit parfaitement le cahier des charges : nous faire passer un bon moment !
Ma note : 7/10
Avis de Gandhi Tata
7am Arivu (7ème sens en français) est spécial à plus d’un titre, car c’est le grand retour du duo Surya-A.R. Murugadoss qui avait fait mouche avec Ghajini, et la première apparition sur les écrans tamouls de la fille de Kamal Hassan : Shruti Hassan. Il est à noter que ce film se démarque par son genre, car il ne s’agit pas d’un masala à proprement parler, mais plutôt d’un masala d’anticipation ! Souvenez-vous d’Endhiran, qui était un masala de science-fiction, 7am Arivu en suit les pas avec un budget conséquent et un pitch novateur abordant les thèmes de la mémoire génétique, la médecine traditionnelle et les arts martiaux… Pari osé, pari gagné ?
La trame du 7ème sens n’est pas plus originale qu’un autre film, la première partie introduit magnifiquement l’intrigue avec la dose habituelle de romance et d’humour, alors que la seconde moitié, bourrée d’action, vous plonge dans le vif du sujet. Les vingt premières minutes qui reviennent sur la vie de Bodhidharma constituent l’atout majeur du film. L’introduction du sujet se fait en mode documentaire avec les commentaires d’une voix off qui ponctuent les grande étapes de la vie du maître. La reconstitution de cette époque antique est certes minimaliste, mais sonne juste et le tout est renforcé par la sincérité des acteurs. Passé ce retour en arrière, le film revient à nos jours et tente de faire le lien entre un jeune acrobate de cirque, incarné par Surya, et la légende de Damo (Bodhidharma).
Après nous avoir transportés dans ce voyage temporel et initiatique en nous imprégnant de la philosophie de Bodhidharma, au son d’une douce chanson chinoise, A.R. Murugadoss nous parachute presque brutalement dans un masala tamoul avec une histoire d’amour forcée et une succession de trois chansons qui finissent par casser le rythme d’une première partie, pourtant bien entamé. A l’entracte, l’enjeu est annoncé et la suite, bien qu’assez décousue, réussit tout de même à nous tenir en haleine. On sent vraiment que le réalisateur a pris plaisir à faire renaître le mythe de Bodhidharma, car cette partie est maîtrisée de bout en bout. Seulement, la suite ressemble à une succession de passages qui tiennent miraculeusement ensemble. Un semblant de cohérence permet au réalisateur de ne pas perdre ses spectateurs en cours de route, mais la mise en scène est quelque peu hâtive.
Côté interprétation, c’est Surya qui assure le spectacle avec un double rôle misant sur son charisme et son physique. Il est parfaitement convaincant en Bodhidharma, grâce à une retenue et une aura quasiment mystique. En dépit d’un jeu restreint (un choix du réalisateur), Surya fait passer énormément d’émotions par son regard intense. C’est une véritable prouesse d’acteur qu’il réussit, en dépeignant un personnage aussi imposant que Bodhidharma en à peine vingt minutes. Le deuxième rôle est moins marquant, mais plus exigeant, car il a dû acquérir des compétences en acrobatie pour incarner Arvind, un artiste de cirque. Ses efforts sont visibles dans le clip Oh Ringa où il exécute, lui-même, ses jongles et autres figures acrobatiques. En plus de son entraînement au cirque, il a également séjourné dans un monastère de Shaolin pour apprendre les rudiments du kung-fu. Ses efforts sont largement récompensés sur les scènes d’action où l’on peut entrevoir la justesse de ses gestes dans les positions de combat.
De son côté, Shruti Hassan ne démérite pas pour sa première apparition dans un film tamoul. Pour un début, il n’est pas aisé de faire face à Surya, dont la présence écrase tout le casting, mais elle parvient tout de même à s’en tirer avec les honneurs. Son rôle d’étudiante en génétique n’est pas bien épais mais requiert une assurance et une intelligence qui doivent transparaître à l’écran, car c’est bien son personnage qui a la lourde responsabilité d’expliquer l’intrigue scientifique. Shruti a décidé de se doubler elle-même pour 7am Arivu et ce choix apporte beaucoup à l’authenticité du personnage. En effet, son accent tamoul, légèrement anglicisé, est typique de la jeunesse citadine de Chennai. Enfin, son physique correspond très bien au rôle, car ses traits, assez fins, lui donnent l’allure intellectuelle nécessaire pour incarner Shuba Srinivasan.
Johnny Tri Nguyen, vu dans Spider-Man, officie en tant que "super-méchant" et il est efficace, du moins en partie. L’acteur vietnamien a la froideur du T-1000 (méchant robot de Terminator 2), l’allure irrésistible et plus d’un coup de pied volant dans son sac, mais son personnage n’a pas été approfondi. A chacune de ses apparitions, on sait que ça va cogner (ou plutôt saigner), mais rien du côté interprétation, la faute au réalisateur qui semble avoir oublié que Johnny n’était pas qu’un cascadeur, dommage…
Sur le plan technique, 7am Arivu a son lot de points positifs comme négatifs. La musique est incontestablement l’un des plus gros ratages de la carrière du compositeur Harris Jeyaraj. On reconnaît sa patte durant l’épisode de Bodhidharma avec une magnifique chanson chinoise et une bande-son à la fois grandiose et émouvante. Pour le reste, ça va du médiocre au décevant, avec des titres inaudibles et du recyclage pathétique de ses propres chansons. L’amateur de morceaux occidentalisés à la sauce pop et ragga sera sûrement satisfait, mais ce film ne méritait ni plus, ni moins qu’une bande-son "originale". Malheureusement, la piètre performance d’Harris plombe l’entreprise.
En général, une bonne bande-son prend de l’ampleur avec une mise en images créative, mais ici, faute de chansons potables, c’est Ravi K. Chandran qui rehausse les clips grâce à une composition d’images, incroyable ! Qu’il soit question d’angles, de couleurs ou de mouvements, tout est fraîcheur et inventivité ! Le travail du directeur photo est palpable dans les moindres moments du film et à chaque situation, époque ou moment fort, nous avons droit à un coup d’œil de génie qui instaure une ambiance particulière. La pellicule parle pour lui et en dit long sur l’esthétisme que cultive ce technicien. Il n’est pas le clippeur MTV qui frime à grands coups de ralentis et d’effets énervants, sa caméra est au service du réalisateur et cela se remarque à l’écran.
L’autre point essentiel de 7am Arivu est l’action, ou plutôt les chorégraphies martiales car il est question ici de Bodhidharma, un des pères fondateurs de l’école de Shaolin. C’est à Peter Hein qu’incombait la charge de veiller à l’authenticité des combats. Mais à l’image de la musique, les scènes de combats auraient mérité l’expertise d’un VRAI spécialiste et non d’un cascadeur qui, par le passé, a détourné sans vergogne des séquences entières des meilleurs films de Jet Li. L’usage excessif des câbles dénature les scènes de combats, qui ne tiennent que grâce aux réglages de Johnny Tri Nguyen et au professionnalisme de Surya, parti s’entraîner en Chine pour le rôle. Si, un jour, Kollywood décide de tourner une version indienne de Dragon Ball, Peter Hein pourra sûrement faire l’affaire car il est visiblement fan de l’anime, à la vue du clin d’œil sympathique au Kaméhamé de Sangoku dans les combats du film.
Enfin, le chemin de croix des effets spéciaux (SFX) indiens continue avec 7am Arivu, à croire que le retard est loin d’être comblé par rapport aux productions américaines, mais aussi coréennes. Il est affligeant de voir qu’un film aussi bien doté financièrement ne puisse pas se payer des SFX de qualité. Et que dire du choix assez foireux du réalisateur, lorsqu’il doit recourir aux effets numériques pour une scène où le héros reçoit une injection par seringue, ou encore lorsqu’une véritable voiture entame un saut sur un plan et que, sur le suivant, elle termine sa chute en se métamorphosant en auto de Ken et Barbie.
Malgré des choix hasardeux sur la trame et quelques erreurs techniques, 7am Arivu vaut le détour. A une époque où la mondialisation pousse les jeunes Indiens à oublier, voire renier leur identité culturelle, A.R. Murugadoss leur rappelle le glorieux passé d’un Tamoul, à l’origine de la philosophie zen et de la fondation d’une institution aussi ancestrale que Shaolin. Néanmoins, son propos aurait gagné en profondeur s’il avait choisi un ton moins prêcheur. D’ailleurs, certains dialogues flirtent dangereusement avec le radicalisme tamoul, en évoquant l’assassinat du chef des LTTE, V. Prabhakaran et la persécution des Tamouls au Sri Lanka. Même si ces passages ont été largement applaudis, on aimerait dire à A.R. Murugadoss qu’il ne faut pas mélanger politique et cinéma. On ne souffle pas sur les braises pour faire des roupies et il est mal d’exploiter la douleur d’un peuple à des fins lucratives. Enfin, l’évocation du concept de la mémoire génétique est culottée, mais il est dommage que cette idée ait été seulement survolé, pareil pour le nokku varman (l’hypnose), qui est un élément important du film, mais dont l’allusion est déconcertante.
Au final, 7am Arivu ravive la fierté tamoule et soutient qu’il est essentiel de connaître son passé pour saisir son avenir. Mais attention à ne pas amalgamer fierté et radicalisme, car la triste réalité nous montre qu’on est loin de faire honneur à nos prédécesseurs. Il faut d’abord embrasser la compassion et se souvenir de l’abnégation de Bodhidharma plutôt que de ses prétendus super-pouvoirs. Au-delà du message social, on passe un très bon moment et Surya tient son rang de grand acteur !
Ma note : 7,5/10
Avis de Señorita
Voir pour la première fois un film tamoul sur grand écran, avec des sous-titres en français, qui plus est, voilà qui est assez extraordinaire. Si les sous-titres sont bons (avec des accords du passé composé quand le C.O.D. est avant, imaginez-vous), il y a de quoi faire tourner la tête à plus d’un amateur de cinéma indien. Néanmoins, le film mérite que l’on s’attarde aussi quelque peu sur lui, aussi bien pour ses bons que ses mauvais côtés. Un de ces bons côtés est bien entendu Surya, qui, comme à son habitude, est toujours aussi bien, excellant tout autant dans les passages dramatiques que dans les bagarres et les séquences romantiques. Son look de jeune premier laisse un peu à désirer, et laisse présager le pire quant à son personnage, mais finalement, son interprétation rend ce dernier très touchant, et l’on s’y attache vite. Par ailleurs, l’histoire, même si elle ferait sourire plus d’un spectateur occidental, est plutôt originale. En tout cas, on ne s’ennuie pas une seconde, dans ce film qui reprend les recettes du masala tamoul pour les assaisonner d’histoire et de recherches génétiques. Le gros bémol est pour moi, le message du film, très diffus au début, mais martelé à gros sabots sur la fin, et qui m’a mis légèrement mal à l’aise par sa radicalité.
Ma note : 6/10
Avis de Didi
Voir enfin en salle un film tamoul bien sous-titré est une grande joie pour l’amateur de cinéma indien. Cela dit, cette joie et le plaisir de voir le beau Surya sur grand écran ne doivent pas laisser nous aveugler sur le film lui-même. Si celui-ci présente des qualités indéniables, entre autres tout le passage se situant au VIe siècle, l’interprétation de Surya aussi bien dans son avatar de Bodhidharma qu’en Arvind, la dose de thriller et de science-fiction mêlée aux codes du masala d’action, il n’est pas dépourvu de quelques défauts, en premier lieu l’équilibre entre tous ces différents éléments. La qualité des chansons est assez médiocre (on a connu Harris Jeyaraj mieux inspiré !), les séquences chantées sont redondantes (trois chansons pour dire qu’Arvind et Shuba ne sont pas indifférents l’un à l’autre, c’est trop), le rythme du reggaeton de Ringa Ringa finit par lasser, et quitte à marteler le message de la fierté tamoule, pourquoi ne pas mettre en images un bon dappa, surtout lorsqu’on a un danseur de la qualité de Surya ? Si l’amateur de films tamouls, qu’ils soient drames néo-réalistes ou masala d’action, est habitué à voir de la violence, en particulier sous forme de bagarre, Le 7ème sens use et abuse de la violence gratuite, en particulier dans toutes les scènes où apparaît le stéréotype du "méchant", qui ici prend la forme d’un Chinois stoïque. Trop, c’est trop, a-t-on envie de dire à A.R. Murugadoss… Trop de redondance nuit à la forme, trop de radicalité nuit au message initial du film pourtant louable (un peuple ne doit pas oublier ni dénigrer sa propre histoire ou sa propre culture). Trop de Surya ? A.R. Murugadoss peut continuer dans cette voie : la spectatrice de 7 à 77 ans (dont je fais partie) n’en a jamais assez…
Ma note : 5/10