Années 80
Publié dimanche 10 mai 2009
Dernière modification dimanche 11 janvier 2015
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Cette période d’or représente l’apogée des deux nouveaux monstres sacrés du cinéma tamoul : Rajinikanth et Kamal Hasan. La décennie 80 est un peu une répétition des années 60 qui avaient vu le règne sans partage de leurs prédécesseurs, MGR et Sivaji Ganesan. Ce que les deux jeunes stars ont accompli durant cette époque, est tout simplement énorme et reste visible encore aujourd’hui lorsqu’on mesure leur popularité qui n’en finit pas de grandir. K.Bhagyaraj est l’autre grande star à s’être imposée à cette époque, mais dans un registre différent qu’est la comédie. Son look atypique, son flair comique et ses lunettes, lui ont permis d’incarner de nombreux personnages inoubliables. A cela s’ajoute une autre plus-value qui est la musique du maestro Ilaiyaraja et de la voix en or qui accompagne presque tous les films de cette époque : S.P. Balasubrahmanyam. Le ton de la plupart des films de cette époque est plus léger comparé aux films sociaux des années 70 et une grande majorité a le monde rural comme toile de fond. Côté réalisation, K.Balachander revient à des films aux thèmes variés, on est loin des longs métrages noirs et déprimants auxquels, il nous avait habitué durant la décennie passée. La révélation 70 qu’est Bharathiraja fait mouche avec chacune de ses sorties et il se positionne comme le réalisateur de références pour les films « ruraux ». Enfin dans la seconde moitié des années 80, un réalisateur se démarque et commence à faire parler de lui. Avec seulement deux films, il a livré coup sur coup, des chefs d’œuvres dont kollywood se souviendra longtemps, son nom : Mani Ratnam
Casting : Rajnikanth, Sripriya, Balaji
Réalisateur : R. Krishnamoorthy
Compositeur : M.S. Viswanathan
Genre : Action
Billa est un redoutable chef de gang qui règne sans partage sur le monde de la pègre. Seul un officier de police chevronné est décidé à le faire tomber et le traque sans relâche. Lors d’un face-à-face décisif entre le policier et Billa, le parrain est tué. Après avoir secrètement fait disparaître son corps, le flic décide de faire infiltrer le gang par le sosie de Billa qu’il connaît personnellement. Le dénommé Raju, n’a que l’apparence du terrible gangster, car son attitude efféminée et sa personnalité tranchent complètement avec le personnage inquiétant de Billa. Mais après avoir obtenu du policier, la promesse d’assurer l’avenir des orphelins qui dépendent de lui, Raju se métamorphose pour ressusciter Billa. Une fois sur le terrain, le drame survient lorsque l’officier de police est assassiné. Le problème étant qu’il était le seul à être au courant de l’imposture. Désormais livré à lui-même, Raju devra démasquer seul le leader du gang et retrouver son identité. Remake réussi du blockbuster bollywoodien Don, Billa a permis à Rajni d’asseoir son règne dans l’industrie du cinéma tamoul, un peu comme Amitabh Bachchan à Bollywood. Billa est un modèle de divertissement familial réussi et fait parti des intemporels kollywoodiens.
Casting : Rajnikanth, Sridevi, Suruli Rajan
Réalisateur : Mahendran
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Drame
Johnny est un voleur qui dévalise les riches pour essayer de rembourser les dettes de sa famille. Toujours en cavale, il n’a que son magnétophone de poche pour lui tenir compagnie. Il est fasciné par une chanteuse, Chitra, dont il enregistre les concerts. La célébrité de celle-ci cache en fait une solitude similaire à celle de Johnny, si bien qu’ils finissent par se rapprocher. Un jour Johnny arrive dans une ville dont il vise la bijouterie. A sa plus grande surprise il y découvre son sosie ! Ce dernier se nomme Vidyasagar et il est barbier… Johnny est différent, comparé à la vague de films commerciaux de cette époque. Entre drame social et film noir, Johnny offre à Rajni deux rôles inoubliables. L’acteur devenu une icône populaire, nous rappelle l’étendue de son talent avec la justesse de son interprétation. La Superstar se mue en super-acteur pour dépeindre l’évolution des deux personnages avec une subtilité qui sert parfaitement le scénario. Enfin la musique est EXCELLENTE et c’est à coup sûr, l’un des meilleurs albums d’Ilaiyaraja.
Thillu Mullu
Casting : Rajnikanth, Madhavi, Thengai Srinivasan
Réalisateur : K. Balachander
Compositeur : M.S. Viswanathan
Genre : Comédie
Au début des années 80, Rajni était la star incontestée du masala d’action. Lorsque son mentor K.Balachandar lui a proposé de jouer dans une comédie, Rajni, d’abord hésitant, accepta pour changer de registre. Le choix fut judicieux et Thillu Mullu demeure encore aujourd’hui l’une des meilleures comédies sorties des usines à rêves de Kodhambakam. Rajni interprète le rôle de Chandran, un jeune irresponsable qui ne pense qu’à s’amuser sans se soucier de l’avenir. Sur les conseils d’un ami, il se fait passer pour un homme respectable et patriote pour obtenir un travail auprès d’un employeur qui est très pointilleux sur le comportement. Après l’embauche, Chandran reprend ses habitudes jusqu’au jour où son boss le surprend sur un terrain de football. Pour éviter le licenciement, il décide de s’inventer un frère jumeau nommé Indran et débute alors une fourberie hilarante et interminable. A noter que Thillu Mullu est le remake du bon Gol Maal de Hrishikesh Mukherjee.
Alaigal Oivathillai (Les vagues ne cessent jamais)
Casting : Karthik, Radha, Silk Smitha
Réalisateur : Bharathiraja
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Mélodrame
Vichu et Mary n’ont vraiment rien en commun, elle est riche et lui pauvre, elle est chrétienne et lui brahmine et enfin le frère de Mary est un personnage profondément intégriste et peu recommandable. Pourtant l’amour va les unir et provoquer de nombreux remous dans leur village. Bharathiraja signe encore un chef-d’œuvre qui fit scandale en son temps, d’une part à cause de la question religieuse et d’autre part pour les scènes intimes. Les deux jeunes débutants, Karthik et Radha, deviendront des valeurs sûres de Kollywood. De nombreux films tamouls ont repris cette recette mais aucun n’a réellement pu égaler ce qui reste pour de nombreux jeunes de cette époque, le film de leur jeunesse.
Indru Poi Naalai Vaa (Pars aujourd’hui et reviens demain)
Casting : K.Bhagyaraj, Radhika, Kallapatii Singaram
Réalisateur : K.Bhagyaraj
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Comédie
Indru Poi Naalai Vaa est une comédie hilarante sur l’amitié, l’amour et ses apparences. Tout d’abord il y a cette amitié qui unit les trois personnages principaux issus de divers milieux sociaux et ayant des situations différentes. Le premier est ouvrier, le second est étudiant et enfin le héros de l’histoire incarné par K.Bhagyaraj est chômeur. Les ennuis surviennent lorsque ces trois amis tombent amoureux de la même fille, jouée par Radhika. Ils vont alors rivaliser d’ingéniosité et d’idées cocasses pour gagner son cœur. Ils iront même jusqu’à se rapprocher de sa famille en se rendant utile. Leur compétition arrive à un terme quand leur amitié éclate. K.Bhagyaraj brille par son flair comique et ses mimiques devenues culte. Indru Poi Naalai Vaa ne se limite pas à de la comédie écervelée, sa touche sociale permet de dépeindre avec beaucoup d’humour la précarité des jeunes de cette époque.
Pokiri Raja
Casting : Rajnikanth, Sridevi, Radhika
Réalisateur : S.P. Muthuraman
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Comédie
Le synopsis de Pokiri Raja ressemble à la grande majorité des comédies masala des années 80 avec un double rôle. Rajinikanth est un honnête employé qui est totalement dévoué à son patron. Ce dernier va lui demander de débusquer les membres de sa famille qui détournent de l’argent de sa société. Après des investigations poussées, Rajni finit par les démasquer, mais paradoxalement, son patron n’hésite pas à le licencier. La raison de cette mise à pied est qu’il a découvert la relation entre Rajinikanth et sa fille Sridevi. Après le mystérieux assassinat du patron, Rajni est suspecté et mis en prison à cause de sa présence sur les lieux, le soir même du crime. Derrière les barreaux, Rajni rencontre son double qui lui ressemble physiquement en tous points. Le reste de l’histoire s’attache à cette rencontre qui va conduire les deux Rajni à s’unir pour se faire justice. Pokiri Raja ne brille pas par son originalité, mais le film est un antidépresseur efficace et il est tout sauf prise de tête. Un scénario simpliste au possible, quelques quiproquos, deux belles héroïnes, des situations cocasses et une musique efficace pour un masala qui se consomme sans modération.
Thoongadhey Thambi Thoongadhey (Ne dors pas, petit fère)
Casting : Kamalahasan, Radha, Jamuna, Sulakshana
Réalisateur : S.P. Muthuraman
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Divertissement
L’histoire de ce masala typique des années 80, tourne autour de jumeaux séparés à leur naissance. Suite à la fausse couche de la femme de son riche patron, le fidèle employé de maison décide de donner l’un de ses jumeaux. Les deux frères sont incarnés par Kamal Hasan. Le fils du riche est devenu une véritable loque humaine à l’alcoolisme chronique. Les membres de sa famille le tiennent dépendant de l’alcool pour mieux le corrompre et profiter de son argent. Les choses changent radicalement lorsque son frère jumeau le rencontre de manière fortuite en travaillant chez lui. Il apprend par la suite que leur ressemblance n’est pas le fait du hasard. Pour tous ceux qui pensent que Kamal est abonné aux drames sérieux et autres rôles de composition, Thoongadhey Thambi Thoongadhey lui offre l’occasion de jongler avec un double rôle à la fois intéressant et léger.
Salangai Oli (Le son des clochettes)
Casting : Kamal Haasan, Jayaprada, Geetha, Sarath Babu, S.P. Sailaja
Réalisateur : K.Viswanathan
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Drame
Malgré sa passion et son dévouement pour la danse classique indienne, Balakrishnan peine à s’imposer au plus haut niveau à cause de sa position sociale. Cuistot occasionnel pour aider son oncle et sa mère, Balu perfectionne sa technique en barathanatyam, kutchupudhi et kathak dans les cuisines. La vie du danseur prend un tournant décisif après sa rencontre avec Madhavi, une jeune femme riche, passionnée de photo. Cette dernière va lui proposer de participer à un grand festival de danse. Au moment où l’horizon semble s’éclaircir pour Balakrishnan, un terrible drame vient faucher sa motivation. Salangai Oli, version doublée du film telugu Saagara Sangamam, est un pur chef-d’œuvre. L’interprétation de Kamal Hasan, sa danse et son alchimie avec Jayaprada, tout est parfait dans ce film. Enfin, on reconnaît la patte artistique et le souci esthétique de K.Vishwanath dans Salangai Oli. A noter que la musique envoûtante d’Ilaiyaraja lui a valu un national award. Avec Mayuri et Thillana Mohanambal, Salangai Oli est certainement un des plus beaux hommages à la danse classique indienne.
Munthanai Mudichu (Le noeud du saree)
Casting : K.Bhagyaraj, Oorvasi, Deepa
Réalisateur : K.Bhagyaraj
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Comédie
Urvasi incarne une jeune villageoise totalement délurée et inconsciente. Accompagnée de ses jeunes amis, elle sème le trouble dans son village en provoquant des incidents comiques qui ne sont pas du goût de tout le monde. Malgré son adolescence passée, la jeune fille est encore en primaire, elle semble attardée et bloquée dans l’enfance. L’arrivée du nouvel instituteur va éveiller en elle quelque chose d’insoupçonné, sa féminité. Le maître d’école, veuf et père d’un bébé est joué par K.Bhagyaraj, qui porte aussi la casquette de réalisateur comme pour la plupart de ses films durant cette période. Munthanai Mudichu fut un énorme succès populaire à sa sortie.
Naan Sigappu Manithan (Je suis un homme en colère)
Casting : Rajnikanth, Ambika, K. Bhagyaraj
Réalisateur : S.A. Chandrasekar
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Drame, Action
Vijay est un prof de tamoul sans histoire dont la vie tourne autour de sa sœur, sa mère et sa petite amie Uma qui est avocate. Son destin bascule le jour où il décide de s’opposer aux trafiquants d’alcool et proxénètes du quartier de son ami Ravi. La riposte des méchants est ponctuée par les viols successifs des sœurs de Vijay et Ravi, ainsi que le meurtre de sa mère. Suite à ses crimes, Vijay se métamorphose en justicier impitoyable qui mène chaque nuit, une vendetta sanglante pour assouvir sa vengeance et nettoyer la ville. La police ne tarde pas à dépêcher son meilleur agent pour démasquer Vijay qui se fait appeler Robin et opère dans l’anonymat. Naan Sigappu Manithan est un hommage aux revenge movies de Charles Bronson et particulièrement à la série des « justicier dans la ville ». Rajnikanth interprète brillamment Vijay, tour à tour prof discret, grand frère désarmé et vengeur inflexible. L’autre fait important de ce film est l’opposition de Rajni à l’autre star de cette décennie qu’est Bhagyaraj. Il interprète le rôle du cérébral Singaram, l’agent spécial chargé de l’enquête.
Muthal Mariyathai (Les premiers honneurs)
Casting : Sivaji Ganesan, Radha, Vadivukkarasi
Réalisateur : Bharathiraja
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Drame
Malaisamy Thevar vit ses derniers instants, entouré de ses amis et de la famille. Pourtant l’homme semble attendre quelqu’un sur son lit de mort en ressassant le passé dans sa tête. On se retrouve alors projeté quelques années auparavant lorsqu’il fait la connaissance de Kuyil, la fille du batelier local. Malaisamy est un homme insulté, blessé et humilié sans cesse par son épouse Ponnatta. Son amitié avec Kuyil est perçue par les autres comme une relation extra-conjugale. Malgré toutes les entraves morales, cette belle relation fleurit en ignorant les différences sociales, d’âges et de castes. Muthal Mariyathai est une réalisation de Barathi Raja avec un Sivaji Ganesan ressuscité et retrouvé. Sa performance dans le rôle principal et son alchimie avec l’actrice Radha prouvent que Sivaji est inégalable. La musique d’Ilaiyaraja est mélodieuse et chargée d’émotion, notamment dans la chanson Pongatre Tirumbuma.
Sindhu Bairavi
Casting : Sivakumar, Suhasini, Sulakshana
Réalisateur : K. Balachander
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Drame
Dans le monde de la musique classique indienne, J.K.Balaganapathi dit JKB est un chanteur carnatique au sommet de son art et de sa popularité. Sa femme Bairavi n’a malheureusement ni la personnalité, ni la profondeur d’esprit que recherche JKB chez une femme. Son existence prend un tournant important lorsqu’il rencontre Sindhu, une prof de musique qui n’hésite pas à lui répondre sur le terrain de la musique. Admiratif au début, JKB finit par tomber amoureux de Sindhu et entame une relation extraconjugale. Sindhu ne désirant plus être la briseuse du ménage de JKB et Bairavi, décide de disparaître de leur vie. Le chanteur ne supporte pas cette perte et sombre dans l’alcool. Sindhu Bairavi fut récompensé au niveau national pour sa musique et l’interprétation féminine. Le succès monstre du film avait dissuadé le réalisateur à donner une suite qui paraissait naturelle. C’est finalement 19 ans plus tard que ce film connut son épilogue grâce à sa suite télévisée, Sahana.
Mouna Ragam (La mélodie du silence)
Casting : Mohan, Revathi, Karthik
Réalisateur : Mani Ratnam
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Mélodrame
Insouciante et insolente, Divya égaye son entourage et ne semble pas être prête à marier. Mais à la suite d’événements inattendus, elle se voit contrainte d’épouser Chandrakumar en mariage arrangé. Après l’union, la jeune femme reste distante et ne consent pas à vivre avec son époux. Chandrakumar ne comprend pas cette répulsion, alors qu’il fait tout pour lui plaire. Un jour, Divya lui révèle le souvenir de son amour passé qui continue à la hanter et émet le souhait de divorcer. La plupart des films tamouls de l’époque s’arrêtaient au mariage du héros et de l’héroïne avec une fin positive du genre « ils vécurent heureux et eurent plein d’enfants ». Mais que se passe-t-il ensuite ? A quoi ressemble l’après-mariage ? Mouna Ragam répond à ces interrogations avec beaucoup de réalisme. Avec le temps, ce film de Mani Ratnam est devenu culte auprès des cinéphiles tamouls. L’actrice Revathi avait trouvé avec Divya le rôle de sa vie. La délicatesse de son jeu et sa force émotive l’ont consacrée comme l’une des meilleures comédiennes de son époque. Mouna Ragam est aussi le premier succès public de Mani Ratnam, un an plus tard suivra un monument du cinéma tamoul, Nayakan.
Nayakan (Le héros)
Casting : Kamalahasan, Saranya, Nizhalgal Ravi
Réalisateur : Mani Ratnam
Compositeur : Ilaiyaraja
Genre : Drame
Tiré d’une histoire vraie, celle de Varadaraja Mudaliar, un ancien parrain qui régna sur les bidonvilles tamouls de Bombay, le film raconte la vie de Velu, un jeune Tamoul de 9 ans, contraint de fuir sa ville natale après avoir tué un inspecteur de police pour venger son père. Il se retrouve à Bombay où il est recueilli par un pêcheur musulman. Il grandit dans le quartier tamoul de la ville et découvre que des policiers locaux sans scrupule rackettent ses compatriotes. Velu refuse cet état de fait et abat le chef de la police locale. A partir de ce jour, il sera le protecteur de tous les Tamouls démunis de son quartier qui viendront lui demander aide, conseil ou soutien. Velu est devenu Velu Nayakan, « le Héros ». Nayakan est un chef-d’œuvre qui a marqué toute une génération de cinéphiles et remis au goût du jour le film de gangsters à Kollywood. La rencontre de Kamal, Mani Ratnam et Ilaiyaraja, est une des raisons principales de ce succès. Kamal a remporté le prix d’interprétation masculine au niveau national et Nayakan a été classé parmi les 100 meilleurs films de tous les temps par le Time Magazine. Après avoir été sélectionné pour concourir aux Oscars, Nayakan eut son remake hindi qui fut réalisé par le regretté Feroz Khan, avec Vinod Khanna et Madhuri Dixit dans les rôles principaux.
Gandhi Tata :
Andha 7 Naatkal (Ces sept jours) (1981)
K.Bhagyaraj, Ambika, Rajesh
Le film débute avec la tentative de suicide d’une jeune mariée le soir de sa nuit de noces. Par chance son époux qui se trouve être également médecin, parvient à la sauver. Par la suite ce dernier découvre son passé amoureux avec Madhavan, un apprenti compositeur en quête de reconnaissance. La suite de l’intrigue revient sur les sept jours de cette histoire d’amour et la façon dont l’époux va tenter de les unir. K.Bhagyaraj signe ce mélodrame qui est devenu un modèle pour de nombreux réalisateurs et notamment Sanjay Leela Bhansali qui s’en est directement inspiré pour réaliser Hum Dil De Chuke Sanam. L’autre fait important est l’apparition d’Ambika qui parvient avec ce film à être aussi populaire que l’illustre Sridevi dans les années 80. Woh Saat Din sera la version hindi avec Anil Kapoor dans le rôle de Madhavan et Naseeruddin Shah dans celui du médecin.
Guiridja :
Thaai Veedu (La maison maternelle) (1983)
avec Rajnikanth, Suhasini, Jayshankar, Anitha Raj
On retrouve Rajinikanth dans le rôle d’un garçon qui a été kidnappé étant jeune par un bandit qui désire l’échanger contre un objet de valeur. Par un concours de circonstances, l’enfant va être dérobé au bandit par un petit voleur à la tire qui va le recueillir et lui apprendre toutes les ficelles du métier. Ce film raconte l’histoire de cet enfant et la façon dont il arrive à retrouver sa famille.
Mayuri (1986)
avec Sudha Chandran dans son propre rôle
Mayuri s’inspire de la vie de cette danseuse classique de bharatanatyam qui, suite à un accident, va perdre une jambe. L’histoire raconte le combat et le courage de cette danseuse qui va renverser tous les obstacles qui se dresseront sur sa route afin de vivre sa passion : la danse. Le film a été repris en hindi sous le nom de Nache Mayuri, il a même été diffusé sur les chaînes françaises. Cette actrice joue toujours à ce jour pour le cinéma hindi.
Oorkkavalan (Le gardien du village) (1987)
avec Rajnikanth et Radhika
Le film nous raconte l’histoire du combat de Rajini pour venger son frère assassiné par certains riches du village, sa faute étant d’être né pauvre et de s’être marié avec la fille du zamindar du village, promise à un autre.