Baywatch
Publié lundi 19 juin 2017
Dernière modification lundi 19 juin 2017
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Vous aussi vous avez été « traumatisé·e·s » par ce fameux générique ayant rendu le maillot de bain rouge une pièce très tendance ? À moins que cela ne soit la jolie blonde qui l’arborait qui ait retenu votre attention…
Vous la tenez ? Oui, il s’agit bien d’Alerte à Malibu, série mythique des années 90, révélant David Hasselhoff, David Charvet et — surtout — Pamela Anderson.
Allez, pour le plaisir :
On connaissait l’amour du cinéma pour l’adaptation d’œuvres littéraires, c’est au tour du petit écran de voir ses formats retranscrits sur les toiles de nos salles obscures.
Baywatch reprend et tente de dépoussiérer les codes d’Alerte à Malibu, plus de vingt ans après sa création. Pour réussir ce pari, le blockbuster américain peut compter sur une tête d’affiche relativement efficace : avec un Dwayne Johnson incarnant un Mitch Buchannon chauve et bodybuildé ; l’ancienne star Disney, Zac Efron, pour interpréter le bellâtre séducteur Matt Brody ; accompagnés d’une flopée d’acteurs émergents dans l’industrie hollywoodienne.
Alors, pourquoi évoquer ce genre de productions cinématographiques sur Fantastikindia, me diriez-vous ? Et bien c’est à ce moment-là que, telle une naïade, sort des eaux la ravissante Priyanka Chopra jouant la méchante du film (Victoria Leeds), pour l’occasion.
La belle met de côté sa casquette d’agent secret (Quantico), pour revêtir les robes de cocktail saillantes d’une impitoyable baronne de la drogue. Un rôle de taille pour notre petite PeeCee ?
Le plus célèbre des sauveteurs, Mitch Buchannon, est contraint de s’associer à une nouvelle recrue : Matt Brody, jeune homme aussi ambitieux que déjanté ! Ensemble, ils vont tenter de déjouer un complot criminel, menaçant l’avenir de la Baie…
Autant dire que le scénario proposé semble plutôt fidèle aux arcs narratifs présents dans la mythique série, tout en restant classique et conforme à ce que l’on attend d’une comédie à gros budget.
Cascades nautiques, explosions, exposition et mise en valeur des corps, humour « lourdingue »… tout y est ! Sans revendiquer un amour particulier pour le cinéma auteuriste, ni courir après des films frôlant le prodigieux ; il me semble difficile de succomber à l’appel de ce remake sortant en salles le 21 juin prochain.
Je ne vois que vous, lectrices et lecteurs, pour me faire changer d’avis !