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Fanta Live from Cannes, journée 3

Publié samedi 15 mai 2010
Dernière modification dimanche 16 mai 2010
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Par Tomchop

Dossier Fanta Live From Cannes, le journal de bord
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Festival de Cannes – Vendredi 14 mai 2010 - Day 3

Levé tôt ce vendredi pour aller au pavillon de l’Inde et essayer de trouver quelques célébrités. Malheureusement, personne n’est là, mais un des producteurs que j’ai interviewé hier m’approche et me parle. Il me demande si je vais à la fête ce soir. Quelle fête ? Eh oui ! Me voilà en possession d’une invitation pour la "Indian Party" qui se déroulera ce soir au Grand Hôtel !

Direction le coin presse, où je trouve maintenant toutes les informations nécessaires pour établir le programme de ma journée.

Quatre films indiens me sautent à l’œil : Love, Sex Aur Dhokha, projeté à 12h00 ; Peepli Live à 14h00, Kites à 16h00 et finalement My Name Is Khan à 17h30. Vous le devinerez sûrement, au rythme de Cannes, pas facile de tout voir, surtout que là je compte uniquement les films indiens intéressants. Je me précipite donc vers l’Olympia, cinéma où est projeté LSD. Je ne parlerai pas du film ici, je dirais juste qu’il m’a énormément plu - l’article arrive bientôt !

A la fin du film, il ne restait plus grand-monde dans la salle, je crois même que j’étais seul, en plus de la productrice, Priya Sreedharan, qui est venue me demander ce que j’avais pensé de LSD. Je lui ai donné mes impressions et elle m’a proposé d’en parler plus longuement pendant le déjeuner - en effet, il était déjà 14h ! On se pose donc à une table du Caffe Roma, juste en face du Casino. En attendant son amie qui devait nous rejoindre, on discute du film, du cinéma indien, de la façon dont il perce dans le monde - encore une fois, article à venir ! Trop d’informations d’un coup viendraient gâcher la restitution de cette chronique.

On finit de manger, il doit être 15h30. Je cours vers l’Olympia pour essayer d’avoir la séance de 16h00 de Kites (il faut noter que Peepli Live est passé à la trappe pour cause de déjeuner). Mais à mon grand désespoir, j’arrive sur place, et "Désolés, mais cette séance est interdite à la presse !". Donc je retourne vers le Palais des Festivals pour m’organiser : je passe par le pavillon de l’Inde pour demander le genre de tenue à avoir à la fête de ce soir. Le jean et le polo ne le feront juste pas, je devrai donc repartir à l’hôtel me changer.

A force d’attendre un bus qui n’est jamais passé, j’ai pris du retard sur mon planning ! J’arrive à l’hôtel, je me change en vitesse, et je repars vers le Palais. J’ai juste le temps d’aller à la section Presse qu’il est déjà 19h, heure à laquelle commence la fête. Je sors donc du Palais et me dirige vers le Grand Hôtel en marchant sur une Riviera PLEINE de monde - montée des marches oblige. En essayant de me frayer un passage à travers la foule, j’ai réussi à apercevoir (pas assez bien pour prendre des photos dignes de ce nom) les acteurs Shia LaBeouf et Michael Douglas qui montaient les marches !

Arrivé au Grand Hotel, j’attend Priya qui ne tarde pas à arriver. On squatte donc la fête "Indian Party", on parle à des gens, d’autres journalistes, d’autres producteurs, distributeurs, commerciaux. Il n’y a pas que des Indiens, bien au contraire ! J’ai eu l’occasion de rencontrer un commercial singapourien, un professeur de cinéma de l’université de New York, un responsable des ventes internationales d’une compagnie basée à Los Angeles, la rédactrice en chef d’un site web allemand, des journalistes australiens. Autant de gens, rencontrés de façon si spontanée ; c’est juste l’ambiance de Cannes qui fait ça, jamais je n’aurais cru retrouver une ambiance si internationale, fascinée et passionnée par le même sujet - le cinéma.

Après quelques coupes de champagne, beaucoup de rires et de poignées de main, je décide finalement de rentrer doucement, en passant à nouveau par la Riviera. Programme de demain : pavillon de l’Inde pour une interview potentielle du grand réalisateur indien Govind Nihalani. Ensuite, zoner près des hôtels Carlton, Majestic et Martinez pour essayer de voir ces stars d’un peu plus près.

L’air est doux, je vois la plage où des petits groupes sont éparpillés, avec des bouteilles ou un pique-nique, en regardant la projection d’un film sur écran géant, en plein air. J’hésite un instant à les rejoindre, ne serait-ce que pour prendre un peu de répit après cette journée qui a quand même été éprouvante.

Mais non, mes avides lecteurs m’en voudraient trop (et il fait doux mais il y a du vent !) - je décide donc de rentrer vers l’hôtel, où, après avoir raté mon bus, je me pose finalement pour écrire cette petite chronique, qui, j’espère, vous fait rêver autant que moi.


Retrouvez les chroniques des autres jours (mercredi 12, jeudi 13 et samedi 15 mai 2010) : ici

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