Fanta Live from Cannes, journée 2
Publié vendredi 14 mai 2010
Dernière modification mardi 3 mars 2015
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Festival de Cannes – Jeudi 13 mai 2010 - Day 2
Journée productive ! Apres un pénible lever et un bon petit-déjeuner, me voilà à 11h en direction de la Croisette pour planifier ma journée.
Installé dans la salle de presse, beaucoup plus peuplée qu’hier, je sors tous les papiers que je viens de récolter, décrivant l’échéance des projections de la journée. J’essaye de constituer mon propre planning, mais entre la dizaine de films diffusés "officiellement" (faisant donc partie du Festival, qu’ils fassent partie de la "compétition" ou non, ou de la catégorie "un certain regard") et la cinquantaine de films diffusés partout dans la ville pendant ladite "Quinzaine des Réalisateurs", la liste est longue. Très longue. Et le choix est difficile. Finalement au bout d’une bonne demi-heure, voici ma liste constituée : pas moins de sept films ! Bien évidemment, cette liste sera shortlistée - impossible de faire rentrer autant de films dans une journée aussi chargée. Bref, les péripéties commencent. Premier objectif, le pavillon de l’Inde.
Comme je disais hier, le Festival de Cannes accueille des centaines de producteurs et distributeurs du monde entier. Les pays les plus représentés ont leur propre pavillon - un petit bungalow où ils exposent flyers, bandes-annonces, et autre documentation à tous ceux qui seraient intéressés. Je fais un petit tour, et je me plante tel un piquet devant le pavillon de l’Inde, en attendant de voir une tête plus ou moins connue. Mais qu’est-ce qu’une tête connue quand on ne connaît personne ? Question à laquelle j’aurais dû réfléchir avant. J’observe, je me pose des questions, je me demande si untel ou untel est connu. Et puis au diable, je fonce. Je me présente "Bonjour, je m’appelle Thomas, je représente Fantastikindia, la plus grosse association de cinéma indien en France !". Et le dialogue commence. Manque de pot, ce gentil monsieur aux cheveux blancs n’est pas du tout une personnalité du milieu, mais plutôt le conseiller légal desdites personnalités. On parle un petit peu, je lui présente l’association, il me présente ses collègues, on échange nos cartes et nos adresses mail. Il m’explique ce qu’il fait ici, qu’il adore Cannes, et qu’il est très content de savoir qu’il existe des associations comme Fanta dont le but est justement de promouvoir en France tout ce que le cinéma indien a à offrir.
Suite à ça, je continue mon investigation au pavillon de l’Inde : je rencontre le co-directeur des Chambres de Commerce et de l’Industrie de l’Inde, qui m’explique ce qu’il fait là et qui il représente. Je venais surtout demander où se trouvaient les gens que je voulais interviewer, tels que Mani Ratnam, Abhishek, Aishwarya, ou Mallika Sherawat. A ma grande surprise, Martine Armand, qui a déjà fait l’objet de nombreuses interviews de Fanta, me conseille de venir demain matin lors des conférences du pavillon pour avoir une chance de les croiser, ou en tout cas Mallika, car elle était bien là ce matin ! J’attendrai demain matin alors, j’espère qu’elle sera là, ça serait dommage de l’avoir ratée pour si peu.
Apres une pause déjeuner assez expéditive, j’attaque d’autres pavillons - notamment celui du cinéma du monde (je cherchais le pavillon de l’Uruguay, d’où je suis originaire) et j’ai réussi à dégotter les adresses mail des attachés de presse de la Quinzaine des Réalisateurs ! Je vais les contacter ce soir histoire de pouvoir rencontrer le réalisateur uruguayen à Cannes - Gustavo Hernández - qui présente La Casa Muda pendant la Quinzaine. J’ai aussi rendu visite aux gens du Pavillon de l’Argentine, avec qui j’ai discuté de leur travail à Cannes et si ça leur plaisait - rien de très formel, mais assez sympathique.
Ensuite, cap sur le Marché du Film ! Voir des stands de partout, avec plein de producteurs et distributeurs, on se sent vraiment faire partie du truc. C’est eux qui choisissent, distribuent et vendent les films qui arrivent à nos écrans. Tous veulent parler de leur boîte, de leurs affaires, de l’industrie, avec tout le monde. La plupart se connaissent et on voit vraiment que c’est un milieu actif, où il n’y a pas de temps à perdre.
J’ai réussi à interviewer plusieurs grands producteurs et distributeurs indiens [1] : UTV et IDREAM. Ils nous ont même donné du matériel sur quoi faire de bonnes préviews. J’ai fait deux ou trois tours, et je me suis installé dans la salle de presse où se trouvent les ordinateurs. J’ai envoyé aux gens de Fanta restés sur Paris les photos d’hier et d’aujourd’hui, mis à jour mon Facebook et le Twitter de Fanta.
Vers 19h je suis parti vers le cinéma Star 3, où était diffusé 3 Idiots, de Rajkumar Hirani. Manque de chance, c’était une projection interdite à la presse, autorisée uniquement aux gens munis d’invitations et à l’équipe du film ! Résultat, de ma liste de films que j’avais prévu de voir, je n’ai pu en voir… aucun. Je suis revenu, la queue entre les pattes, et je me suis installé à nouveau dans le coin presse pour tapoter cet article que vous êtes en train de lire.
Un dîner m’attend, et une petite balade sur la plage histoire de me détendre de cette journée qui a été quand même bien remplie de mouvement.
Merci de m’avoir lu, et à demain !
[1] Ces interviews feront l’objet d’une publication prochaine sur Fantastikindia !
Retrouvez les chroniques des autres jours (mercredi 12, vendredi 14 et Samedi 15 mai 2010) : ici