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Mani Ratnam

Fonctions : réalisateur, producteur, scénariste
De son vrai nom : Gopala Ratnam Subramaniam
Né le : 2 juin 1956 (68 ans)
à : Madras (Tamil Nadu)
Nationalité : indienne
Famille : marié à Suhasini (actrice), leur fils unique se prénomme Nandan

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La biographie de Fantastikindia

Par Gandhi Tata - le 28 décembre 2010

Dernière mise à jour le 3 juin 2023

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Pendant longtemps, le cinéma indien fut représenté par Satyajit Ray et l’industrie de Bollywood, deux visages différents pour un cinéma dominé par les films en hindi de genre masala, parmi lesquels arrivaient à se glisser quelques œuvres d’auteur, essentiellement produites en langues bengali (nord-est) et malayalam (sud-ouest)… Parallèlement existaient d’autres cinémas du sud, en langues kannada, tamoul et telugu, mais dont l’audience restait régionale. Aucun film n’avait réussi à rassembler toute la nation au-delà des barrières de langues et de cultures, même Sholay qui est considéré comme le plus gros succès de tous les temps… Pourtant des classiques tamoul tels que Roja, Bombay ou Nayakan ont réussi à gagner le cœur de tous les Indiens et sont régulièrement cités parmi les plus grands films de ces quinze dernières années, au nord comme au sud. Derrière ces chefs-d’œuvre, on retrouve le même responsable, le cultissime Mani sir comme le surnomment ses acteurs.

Bien qu’étant l’un des plus grands réalisateurs indiens de ces vingt dernières années avec une filmographie truffée de joyaux et une réputation qui n’est plus à faire, Mani Ratnam et de son vrai nom Gopalaratnam Subramaniam, est un homme simple qui a su préserver sa créativité grâce à sa légendaire humilité. S’il est aujourd’hui une institution pour beaucoup, son parcours n’a pas été facile, il est l’un des très rares réalisateurs du sud à avoir su s’imposer aussi dans l’industrie bollywoodienne, et accéder à la renommée internationale.

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Kamal Hassan et Saranya dans Nayagan (1987)

Mani Ratnam est originaire de Madurai, l’une des plus grandes villes de l’état du Tamil Nadu (sud de l’Inde), un important centre spirituel, historique et culturel, où d’illustres poètes et grands philosophes virent le jour… L’histoire de notre cinéaste débute le 2 juin 1956, Madurai ne sait pas encore qu’elle vient d’accueillir un artiste de plus…

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Sur le tournage de Nayakan : Mani Ratnam en pleine direction d’acteurs

Son père, Venus Gopal Ratnam, est un distributeur de films, mais cela n’aidera et n’influencera en rien Mani, car il est question ici d’affaires, de profit et d’argent ; il trouvera sa vocation à l’adolescence. Comme tous les gamins de son époque, Ratnam grandit devant les films de Sivaji Ganeshan et surtout MG Ramachandran (MGR), un acteur légendaire à qui il consacrera plus tard un film. D’après le mythe, Mani aurait eu la révélation dans une salle obscure, assis là, il fut, paraît-il, fasciné par ces personnages de cinéma qui pleuraient, riaient et s’aimaient sur pellicule…
Une passion vient de naître, celle qu’il suivra tout au long d’une longue et prolifique carrière qui se poursuit encore aujourd’hui.

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Mouna Ragam (1986) : Mani Ratnam réalise ici le film préféré des Tamouls

Le jeune homme sort du prestigieux institut Jamnalal Bajaj, en décrochant son MBA en Management… Il exerce comme consultant dans son domaine, mais n’envisage pas d’y faire carrière car son cœur est ailleurs, quelque part dans un studio, derrière une caméra… Mani Ratnam veut écrire des histoires, réaliser des films et par ce biais, son plus grand rêve ; cette entreprise devient réalité grâce à son frère G. Venkateshwaran, distributeur et producteur, mais surtout le premier à avoir cru en son talent, qu’il va aider à s’exprimer.

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Anjali (1990) : Shruti, Shamili, Tarun

Le parcours de Mani Ratnam est à son image, totalement atypique… Alors que la plupart des jeunes metteurs en scène de son époque font leur classe à l’institut du cinéma de Madras (aujourd’hui Chennai), Mani, le consultant en management, change brutalement le cours de sa vie, sans la moindre période de transition, pour se consacrer au septième art. C’est probablement l’un des seuls réalisateurs à s’être lancé dans le métier sans même avoir été assistant. Mani Ratnam est autodidacte et se forme au sein d’un groupe d’amis réunis autour d’un projet de film qui ne verra jamais le jour ; bien plus qu’un revers, cette expérience est riche d’enseignements.

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Thalapathi (1991) : "Superstar" Rajnikanth

Bien décidé à intégrer l’industrie de Kollywood, Ratnam approche les plus grands noms de cette période comme Bharathiraja ou Mahendran, pour être assistant, mais les portes se ferment… A noter que près de vingt ans plus tard, ce même Bharathiraja demandera à Mani d’écrire un scénario -celui de Taj Mahal- pour lancer la carrière de son fils.
Mani ne se décourage pas face aux embûches et cela paie auprès de Balu Mahendra, réalisateur et directeur photo fraîchement auréolé pour Mondram Pirai (Sadma en hindi). L’enthousiasme du jeune apprenti réalisateur le séduit, Mani Ratnam arrive à lui communiquer sa passion et Balu Mahendra accepte d’être en charge de la photo pour son premier film en langue kannada. La situation est quasi surréaliste : un illustre inconnu se paye le luxe de s’attacher les services d’un lauréat du National Award ! Le frère producteur G. Venkateshwaran y est sûrement pour quelque chose, mais Balu Mahendra, en homme d’expérience, a vu juste en lui donnant sa chance.

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Roja (1992) : Arvind Swamy, Madhoo - Premier volet de la trilogie du terrorisme

Ce premier film s’intitule Pallavi Anu Pallavi et sort en 1983, il sera doublé par la suite en tamoul sous le titre de Priya Oh Priya. Au générique on retrouve un certain Anil Kapoor dont c’est l’un des premiers grands rôles au cinéma face à Lakshmi (l’inoubliable Julie - en hindi) avec une musique composée par le légendaire maestro Ilaiyaraja. Le thème du film est sulfureux, il nous expose la liaison extra-conjugale d’un homme marié (Anil Kapoor) avec une femme plus âgée (Lakshmi), séparée de son mari ; pour sa première incursion dans le cinéma, Mani n’a pas choisi la facilité, le film explore les liens entre parents et enfants avec une amitié ambiguë qui vire à la passion. Pallavi Anu Pallavi est considéré par les cinéphiles comme un des classiques de cette période en langue kannada. Malgré les éloges des critiques, le long-métrage ne connaît pas un énorme succès, hormis une chanson-titre mélodieuse et un clip au visuel léché qui annonce son penchant pour l’esthétisme soigné et les sujets controversés.

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Thiruda Thiruda

Après ce début timide, Mani récidive en 1984, au Kerala cette fois-ci, avec Unaroo, un film en malayalam, porté par Mohanlal à l’écran, un acolyte qu’il retrouvera en 1997 pour le biopic sur MGR, Iruvar. Unaroo n’est pas une réussite, il ne vaut le détour que pour tous les problèmes sociaux qu’il tente de traiter : la pauvreté de cet état de l’Inde, les pressions des patrons véreux, le mouvement syndical, les tensions religieuses… Malgré le côté brouillon et bâclé de cette tentative, Mani Ratnam nous laisse entrevoir son côté militant qui nous offrira la trilogie du terrorisme.

Pagal Nilavu sort en 1985 et c’est son premier film tamoul. Encore une fois, rien d’exceptionnel, mis à part le fait qu’il est question ici de mafia et dans le cinéma indien, Mani est un peu le créateur du genre polar mafieux avec ses deux chefs-d’œuvre : Nayakan et Dalapathi, maintes fois plagiés. La même année, Idhaya Kovil est présent dans les salles tamoules. A défaut de cartonner au box-office, la bande originale composée par Ilaiyaraja est un triomphe, toutes les chansons deviennent cultes. Mohan, l’acteur le plus en vogue des années 80 est le héros de ce mélodrame musical, on sent encore que le réalisateur ne vole pas de ses propres ailes.

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Bombay (1995)

La consécration arrive en 1986 avec Mouna Ragam… L’histoire de cette jeune femme mariée, hantée par le souvenir de son amour passé, est un succès instantané et reste encore aujourd’hui, son film préféré. Premier podium au sommet du box-office, reconnaissance publique et critique, Mani Ratnam ne vient pas seulement de se faire un nom, mais d’apporter un renouveau dans le cinéma tamoul. Les personnages si humains, brillamment portés à l’écran par Mohan, Revathi et Karthik, la beauté qui se dégage de cette simplicité et bien sûr, les chansons aux mélodies inoubliables, en font un film-culte.

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Iruvar (1997)

Sa carrière est ainsi définitivement lancée avec Mouna Ragam produit par son frère, G. Venkatheshwaran, dont le soutien ne faillira jamais et qui produira aussi Nayakan, Agni Nakshatiram, Anjali et Dalapathi. En 1993, Mani Ratnam fonde sa première maison de production sous le nom d’AALAYAM PRODUCTIONS avec M.S. Sriram, qui produit Thiruda Thiruda et Bombay. Puis Mani Ratnam crée avec G. Srinivasan Madras Talkies, qui a produit récemment Guru.

Côté personnel, le cinéaste a épousé une grande actrice des années 80, Suhasini, la nièce de Kamal Hassan ; leur fils se prénomme Nandan. Un drame a cependant assombri ce beau parcours : G. Venkatheshwaran, le frère de Mani qui a produit tous ses films jusqu’en 1993, s’est suicidé en mai 2003 à cause de sérieux problèmes financiers.

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Dil Se.. (1998), premier film à Bollywood

Les jalons de sa carrière
Dans la filmographie de Mani, Mouna Ragam est le véritable point de départ de sa carrière. En 1987, Nayakan confirme et assoit définitivement la popularité du cinéaste. Le film lui apporte pour la première fois une reconnaissance internationale, car il est nommé pour les Oscars et figure dans la liste des meilleurs films de tous les temps. Nayakan est une référence dont se sont inspirés de nombreux films depuis (dont Sarkar). En 1997, le cinéaste connaît son premier revers, Iruvar est une véritable claque, alors que c’est un film qui lui tenait à cœur. Cette réinterprétation de la vie de l’icône du peuple tamoul MGR ne plaît pas et pire, elle choque et traumatise un public qui le vénéra jusqu’à sa mort. L’erreur de Mani Ratnam est d’avoir voulu humaniser un personnage qui n’était pas seulement un demi-dieu durant sa carrière d’acteur, mais qui est devenu un vrai prophète lorsqu’il a accédé au pouvoir. Le réalisateur devient indésirable, il décide de s’effacer des écrans tamouls et de s’exiler à Bollywood où il écrit et réalise son premier film hindi : Dil Se.., co-produit par Shekhar Kapur et Ram Gopal Varma sous la bannière d’India Talkies, qui connaîtra également un cuisant échec.

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Alaipayuthey (2000)

Si en 1986, Mouna Ragam fut le ticket d’entrée à Kollywood pour Mani, en 2000, Alaipayuthey est très certainement son ticket de retour dans le cœur du public tamoul.
Pour beaucoup il fait partie du cycle consacré aux relations conjugales, dont le premier volet est Mouna Ragam. Ce film aura son remake en hindi, supervisé par Mani lui-même, avec Vivek Oberoi et Rani Mukherjee :Saathiya, réalisé par Shaad Ali qui fut l’assistant du maître. A noter que Saathiya est son premier succès en hindi, même s’il n’est que scénariste.

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Kannathil Muthamittal (2002)

Même le film Yuva (en hindi) / Ayutha Ezhuthu (en tamoul), sorti en 2004, ne lui réussit pas. C’est plutôt la réputation de ses films tamouls doublés en hindi qui lui valent d’être consacré comme l’un des meilleurs réalisateurs du cinéma indien, toutes catégories confondues.
Enfin, Guru, sorti début 2007, est plébiscité par le public et même par les critiques qui ont boudé ses précédents essais bollywoodiens. Ce film est d’ores et déjà son premier succès à Bollywood au vu des chiffres encourageants et de l’excellent bouche-à-oreille qui manqua à Dil Se.. et Yuva.

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Aayutha Ezhutu (2004)

Ainsi, même si d’autres films sont des chefs-d’œuvre qui lui ont permis de remporter des récompenses ou de lancer des nouveaux talents, comme Roja qui révéla le compositeur AR Rahman, cinq films sont marquants et importants dans sa carrière, dans l’ordre chronologique :
1) Mouna Ragam : l’explosion d’un talent
2) Nayakan : la confirmation
3) Iruvar : la descente aux enfers
4) Alaipayuthey : le retour gagnant
5) Guru : la reconnaissance de Bollywood


Mani Ratnam n’est pas un cinéaste ordinaire, sa contribution a changé la face du cinéma indien, peu de réalisateurs savent faire des films d’auteur aussi accessibles au grand public avec cet éternel souci d’adresser un message en divertissant…

Nous vous proposons donc une deuxième biographie / filmographie de ce scénariste-réalisateur-producteur hors pair, non plus chronologique, mais par genre : Mani Ratnam, son cinéma

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Filmographie

2023 - Ponniyin Selvan - part 2 avec Karthi, Vikram, Aishwarya Rai Bachchan. Musique de A.R. Rahman

2022 - Ponniyin Selvan - part 1 avec Karthi, Vikram, Aishwarya Rai Bachchan. Musique de A.R. Rahman

2018 - Chekka Chivantha Vaanam avec Arvind Swamy, Silambarasan, Arun Vijay - Musique de A.R. Rahman

2017 - Kaatru Veliyidai avec Karthik, Aditi Rao Hydari - Musique de A.R. Rahman

2015 - Ok kanmani - ô ma chérie d’amour avec Dulquer Salmaan et Nithya Menon - Musique de A.R. Rahman

2013 - Kadal - La mer avec Gautham Karthik er Arvind Swami. Musique de A.R. Rahman

2010 - Raavanan (Tamoul) avec Aishwarya Rai, Vikram et Prithviraj. Musique de AR Rahman

2010 - Raavan (Hindi) avec Abhishek Bachchan, Aishwarya Rai et Vikram. Musique de AR Rahman

2007 - Guru (Hindi doublé en Telugu et en Tamoul avec le même titre) avec Abhishek Bachchan, Aishwarya Rai, Vidya Balan, Madhavan, Mithun Chakraborty, Mallika Sherawat. Musique de AR Rahman

2004 - Yuva (Hindi - même scénario que Ayutha Ezhuthu) avec Ajay Devgan, Esha Deol, Viveik Oberoi, Kareena Kapoor, Abhishek Bachchan, Rani Mukherjee. Musique de AR Rahlman

2004 - Aayutha Ezhutu (Tamoul - doublé en Telugu sous le titre "Sakhi" ) avec Madhavan, Siddharth, Surya Sivakumar, Trisha Khrishnan, Esha Deol, Meera Jasmine. Musique de AR Rahman

2002 - Kannathil Muthamittal (Tamoul - doublé en Telugu sous le titre "Amrutha") avec P. S. Keerthana, Madhavan, Simran, Nandita Das et Prakash Raj. Musique de AR Rahman

2000 - Alaipayuthey (Tamoul - scénario repris en Hindi pour le film "Saathiya", réalisé par Shaad Ali) avec Madhavan et Shalini. Musique de AR Rahman

1998 - Dil Se.. (Hindi - doublé en Tamoul sous le titre "Uyire" et en Telugu : "Prematho") avec Shah Rukh Khan et Manisha Koirala. Musique de AR Rahman

1997 - Iruvar (Tamoul - doublé en Telugu sous le titre "Iddaru") avec Mohanla, Prakash Raj,Tabu, Gouthami, Revathi Menon et Aishwarya Rai. Musique de AR Rahman

1995 - Bombay (Tamoul - doublé en Hindi et en Telugu, sous le même titre) avec Arwind Swami et Manisha Koirala. Musique de AR Rahman

1993 - Thiruda Thiruda (Tamoul - doublé en Telugu sous le titre "Donga Donga" et en Hindi : "Chor Chor") avec Anand, Prashanth, Heera Rajgopal. Musique de AR Rahman

1992 - Roja (Tamoul - doublé en Hindi, Telugu, Malayalam et Marathi sous le même titre) avec Arvind Swamy, Madhoo, Pankaj Kapoor, Nasser. Musique de AR Rahman

1991 - Thalapathi (Tamoul - doublé en Hindi, Telugu sous le même titre) avec Rajnikanth, Mammoothy, Shobana, Arvind Swamy, Srividya, Bhanupriya, Amrish Puri. Musique de Ilaiyaraja

1990 - Anjali (Tamoul - doublé en Telugu sous le même titre) avec Revathi, Shamili, Raghuvaran, Prabhu, Taru, Shruti, Saranya. Musique de Ilaiyaraja

1989 - Geetanjali (Telugu - doublé en Tamoul sous le titre "Idhaiyathe thirudathe") avec Nagarjuna, Guirija, Showkar Janaki, Vijaykumar. Musique de Ilaiyaraja

1988 - Agni Nakshatram (Tamoul - doublé en Telugu sous le titre"Gharshana") avec Prabhu, Karthik, Amala, Nirosha, Vijaykumar. Musique de Ilaiyaraja

1987 - Nayakan (Tamoul - doublé en Telugu sous le titre "Nayakudu" et Hindi : "Velu-Nayakan") avec Kamal Hassan, Saranya, Janagaraj, Tinu Anand, Nasser, Delhi Ganesh, Nizhalgal Ravi. Musique de Ilaiyaraja

1986 - Mouna Ragam (Tamoul - doublé en Telugu sous le même titre) avec Revathi, Mohan, Karthik, V.K.Ramaswamy. Musique de Ilaiyaraja

1985 - Idhaya Kovil (Tamoul) avec Mohan, Ambika, Radha. Musique de Ilaiyaraja

1985 - Pagal Nilavu (Tamoul) avec Murali, Revathi, Sarath Babu, Satyaraj. Musique de Ilaiyaraja

1984 - Unaroo (Malayalam) avec Mohanlal. Musique de Ilaiyaraja

1983 - Pallavi Anu Pallavi (Kannada - doublé en Tamoul sous le titre : "Priya Oh Priya") avec Anil Kapoor, Lakshmi, Kiran Vairale. Musique de Ilaiyaraja