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Fantastikindia à Cannes, Jeudi 23 mai - J. 6

Publié samedi 25 mai 2013
Dernière modification samedi 25 mai 2013
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Par Swiss-Bolly

Dossier Fantastikindia à Cannes, le journal de bord
◀ Fantastikindia à Cannes, Mercredi 22 mai - J. 5
▶ Fantastikindia à Cannes, Vendredi 24 mai - J. 7

C’est au tour d’Alexander Payne (Sideways, The Descendants) d’entrer en compétition avec Nebraska, un road-movie en noir et blanc. Je craignais cette séance de 8h30, mais j’ai été conquis par sa balade nostalgique sur la filiation, un film plein d’humour et de tendresse, un joli moment. Cela dit soyons franc, Alexander Payne n’invente rien et son film tout attachant qu’il soit ne marquera pas le festival.

Aujourd’hui je vais donc tenter de rattraper Ugly, le polar indien d’Anurag Kashyap. Contrairement à hier, je peux entrer sans problèmes dans la salle, et tandis que ma collègue Brigitte interviewe Rahul Bhat, l’un des acteurs du film, je découvre un thriller coup de poing, une vision réaliste et désespérante de l’être humain. Une nouvelle et brutale réussite pour le réalisateur de Gangs of Wasseypur.

L’un des événements de cette journée, c’est la venue sur la croisette de l’acteur américain Jerry Lewis. Agé de 87 ans, celui qui a fait rire de nombreuses générations avec Docteur Jerry et Mister Love ou Le Tombeur de ces dames revient à Cannes pour une soirée en son honneur avec la projection de Max Rose, son dernier film. Présenté par Thierry Frémaux en présence de l’équipe du film composée entre autre de Michel Legrand pour la musique, c’est un vrai plaisir de revoir Jerry Lewis en personne, qui a tenu à être présent malgré une santé fragile. Malheureusement le film n’est vraiment pas très bon (et je reste soft…), mais ce soir ce n’est pas grave, car l’important, c’est l’hommage à l’acteur légendaire de la comédie américaine. Quelques photos de cette soirée mémorable.

En sortant de l’hommage à Jerry Lewis, je pensais assister sur la plage à la projection du Grand bleu de Luc Besson. Mais le vent violent de cette agréable soirée quasi estivale a rendu la projection impossible. J’en profite pour me promener au milieu des badauds. En cette fin de festival, ils sont encore nombreux à lorgner vers les fêtes privées, à croire qu’ils pourront entrer dans ces lieux ou ils n’entreront pas, grandeur et décadence d’un festival ou les rêveurs espèrent toujours..

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