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Il était une fois le Bollywood des seventies

Publié vendredi 21 août 2009
Dernière modification dimanche 22 novembre 2009
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Par Lalita

Rubrique Tendances
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A Bollywood, ces derniers temps, les réalisateurs ont souvent rendu hommage au masala des années 70, ce cinéma débridé où le héros lutte pour sa belle, et contre un méchant très méchant dans une société corrompue.

Le genre masala (qui désigne un mélange d’épices) se caractérise par le mariage des genres, de la comédie à la romance en passant par le cinéma d’action. Le tout fait un film avoisinant les 3 heures, avec une fin heureuse quasiment obligatoire, "car tant qu’il n’y a pas de happy end, le film n’est pas fini" (dixit Om dans Om Shanti Om). Si l’on en reste là, cette description correspond au film indien moyen quelle que soit l’époque. La particularité du cinéma des années 70, c’est sa portée sociale très importante. On la retrouve dans des films comme Amar Akbar Anthony où trois frères séparés enfants se retrouvent des années plus tard et se découvrent musulman, hindou et chrétien, Zanjeer et son "jeune homme en colère" contre les injustices, ou encore Roti Kapada aur Makaan qui fustige la corruption.

L’âge d’or du cinéma masala se situe dans le contexte particulier d’une Inde en crise. Cette période est notamment marquée par la déclaration de l’état d’urgence d’Indira Gandhi en 1975 qui suspend un grand nombre de libertés civiles. En réaction aux frustrations causées par une désillusion post-indépendance, naît un cinéma parallèle axé sur les inégalités sociales. Alors que celui-ci joue la carte du réalisme (peut-être influencé par un mouvement cinématographique mondial qui veut se soustraire au cinéma de studios), le cinéma populaire indien reste ancré dans ses racines mais choisit la vengeance et la violence comme antidotes à la corruption et à l’injustice.

Sholay (1975)

Pour preuve le film de la décennie, Sholay (l’un des plus grands succès de tous les temps en Inde), parle encore d’un homme qui cherche à venger le meurtre de sa famille. Ramesh Sippy, son réalisateur, en a fait le carrefour de tous les cinémas populaires de l’époque : il s’inspire de l’œuvre de Kurosawa (les 7 Samouraïs), de son remake américain (les 7 mercenaires), de l’iconographie des westerns de Sergio Leone, et des meilleures réalisations de la Shaw Brothers dans une dernière confrontation mythique entre le méchant le plus charismatique de l’époque (Amjad Khan aka Gabbar Singh) et un homme… amputé des deux bras (Sanjeev Kumar dans un énième rôle atypique) !

Signe de ces temps troublés, le public choisit comme icône The Angry Young Man, incarné par Amitabh Bachchan. C’est un personnage hargneux et accrocheur souvent issu d’un milieu social modeste et qui lutte constamment pour gagner argent, amour et respect. Dans Deewaar, il rentre dans la peau d’un criminel qui doit choisir entre sa fortune amassée illégalement et sa mère. Don illustre encore parfaitement la condition du héros de l’époque. Alors que le titre laisse penser que le personnage central est un gangster, le film raconte en fait l’histoire de son double - un pauvre chanteur des rues - à qui l’on demande de prendre sa place pour démanteler son organisation. Encore une fois, le héros est issu du peuple pour faciliter l’identification du public.

Les réalisateurs-phares du cinéma hindi des années 70 s’appellent Ramesh Sippy (Sholay), Hrishikesh Mukherjee (Anand, Chupke Chupke), Raj Kapoor (Mera Naam Joker, Shri 420), Manmohan Desai (Amar Akbar Anthony, Muqaddar Ka Sikandar), Prakash Mehra (Mela, Zanjeer).

Faisons un petit tour d’horizon pour connaître ses héroïnes, ses héros et leur parcours sur cette période.

Les HEROS :

Amitabh Bachchan : Dieu tout-puissant


Dans les années 70 naît "The Angry Young Man", l’incarnation d’une génération de révoltés portée à l’écran par Amitabh Bachchan. Il gagne son surnom en interprétant ce type de rôle dans plusieurs films comme Zanjeer (1973) ou Deewar (1975) et rentre dans la légende du cinéma en jouant dans Sholay (1975) le rôle d’un criminel désinvolte au cœur tendre aux côtés de Dharmendra. Le film a un tel succès qu’il reste à l’affiche 250 semaines d’affilée en Inde !

Amitabh Bachchan marque de son empreinte charismatique les années 70 avec d’autres films restés cultes comme Amar Akbar Anthony (1978, une comédie), Don (1978, polar inspiré par le style blaxploitation), Trishul (1978, une saga familiale), ou encore Laawaris (1981, un drame social lié à l’abandon d’un enfant). Il est la star la plus importante de l’époque et presque tout ce qu’il touche se change en or !

Rajesh Khanna : l’étoile filante


Il connaît son premier succès en 1969 avec Aradhana et collectionne par la suite les hits au début des années 70, avec des films comme Anand et Kati Patang (70), Amar Prem (71), Andaaz (71), Bawarchi (72), Daag (73), Namak Haraam (73). Il enchaîne 15 succès d’affilée et sa popularité est telle que des femmes lui envoient des lettres écrites avec leur sang ! Tout ceci se passe seulement entre 1969 et 1973. Les films d’action sont à la mode dans les années 70 mais contrairement à Dharmendra, Rajesh Khanna ne s’adapte pas. L’acteur perd alors de sa superbe au box-office et connaît une carrière en demi-teinte avec des flops (Amar Deep 79, Red Rose 80) et quelques succès (Disco Dancer 83 dans lequel il joue un petit rôle, Bewafai 85, Souten 85). Ses rôles sont de moins en moins importants, et ainsi disparaît le phénomène Khanna presque aussi vite qu’il est apparu.

Dharmendra : statue grecque


C’est ainsi que l’a décrit Hema Malini, son épouse, dans l’émission Koffee With Karan. Dharmendra est le parfait héros de cette époque, capable d’allier la classe et l’élégance à la force et la puissance. Cet ancêtre du Chocolate Boy des années Beverly Hills s’est spécialisé dans les rôles d’amoureux transi dans les années 60, avant de se reconvertir au cinéma d’aventures quand la mode est passée à l’action dans les années 70. Il délivre des interprétations mémorables dans des films comme Phool Aur Patthar (66), Raja Jani (72) , Jugnu, Loafer, Yaadon ki Baaraat (73), et plus tard dans Ali Baba aur Chalis Chor (80).
Dharmendra joue notamment dans Sholay en 1975 où il interprète le rôle de Veeru, le compère d’Amitabh Bachchan. Leur complicité à l’écran fait partie des légendes de Bollywood, en même temps que les petites histoires de tournage car c’est pendant ce tournage que Dharmendra tombe amoureux d’Hema Malini. En compétition avec Sanjeev Kumar pour la conquérir, la rumeur veut qu’il ait payé le cameraman pour multiplier les prises lors de ses scènes avec elle ! Il l’épouse en seconde noce, sans avoir divorcé au préalable de sa première femme (mère de Bobby et Sunny Deol). Ils se marient selon le rite musulman (qui autorise l’homme à avoir jusqu’à quatre compagnes), alors que Dharmendra est né sous le nom de Dharam Singh Deol (Singh étant un nom porté par les hommes de la religion sikh) et qu’il est député sous l’étiquette du BJP (parti nationaliste hindou) !

Shashi Kapoor : Mr Mélancolie


L’un des membres de la dynastie des Kapoor, le frère de Raj Kapoor et père de Kunal (vu dans Rang De Basanti en 2006 et Aaja Nachle en 2007). Son visage mélancolique remporte beaucoup de succès dans les années 70, notamment dans Satyam Shivam Sundaram (78) aux côtés de Zeenat Aman. Il se retrouve souvent aux côtés de la superstar Amitabh Bachchan : dans Deewaar (75), Waqt (76), Kabhie Kabhie (78), Trishul (78). Shashi Kapoor connaît aussi une bonne carrière internationale, il est notamment connu pour avoir tourné dans les films de James Ivory (Shakespeare Wallah (65), Bombay Talkie (70), Heat and Dust (82)…) aux côtés de Jennifer Kendal, son épouse aujourd’hui disparue.

Rishi Kapoor : icône romantique


Fils de Raj Kapoor, il commence sa carrière en 1970 dans le film Mera Naam Joker avec son père. Il incarne l’adolescent rebelle dans Bobby en 1973, qui remporte beaucoup de succès auprès des jeunes. Il obtient d’ailleurs le Filmfare du meilleur acteur pour son rôle. Rishi Kapoor joue ensuite dans une centaine de films, souvent dans le rôle du jeune romantique. Il est l’un des rares à avoir réussi à garder cette image alors que le cinéma se tourne peu à peu vers les films d’action. On le retrouve dans des films comme Amar Akbar Anthony aux côtés de sa future femme Neetu Singh, Naseeb (81) ou Coolie (83) avec Amitabh Bachchan. Mais c’est son rôle dans Karz (80) et surtout sa chanson-titre, Om Shanti Om, qui marque les esprits. A tel point que Farah Khan a repris la trame du film pour réaliser son Om Shanti Om en 2007.

Sanjeev Kumar : Actors Studio


Il fait ses débuts en 1960 dans Hum Hindustani mais devient célèbre en 1970 avec Khilona, où il partage l’affiche avec Mumtaz, dans un film qui dénonce les a priori fondés sur la naissance. Suivent deux autres succès avec Seeta Aur Gheeta (72) et Machali (73). Il est connu pour l’exigence de ses rôles avec des films comme Shatranj Ke Khiladi (78) de Satyajit Ray où il interprète le rôle d’un homme obsédé par le jeu d’échecs. On peut dire que son rôle dans Sholay (75) est aussi de la même veine puisqu’il y joue le personnage de Thakur Baldev Singh, un ancien policier manchot. On a pu le voir aussi dans Trishul (78) dans lequel il interprète le père de Shashi Kapoor alors qu’il est en réalité plus jeune que lui !

Sanjeev Kumar tourne de moins en moins de films en tête d’affiche dans les années 80. Il meurt à l’âge de 47 ans en 1985 et ne s’est jamais marié après qu’Hema Malini lui eut préféré Dharmendra. 10 de ses films sont sortis après sa mort, le dernier étant Professor Ki Padosan en 1993.

Jeetendra : Jumping Jack


Décrié par les critiques pour son jeu d’acteur limité, Jeetendra se fait pourtant remarquer pour son style particulier (l’art de mettre un t-shirt et des chaussures blanches) qu’il adopte dès 1967 dans Farz. Ses pas de danse endiablés dans ce film, puis dans Humjoli (70) et Caravan (71) lui vaudront par la suite le surnom de "Jumping Jack". Il sait ce qui plaît au public et rencontre autant de succès à Bollywood que dans les cinémas du sud de l’Inde.

Vinod Khanna : le méchant très méchant


Son premier succès date de 1971 dans Mere Apne du réalisateur Gulzar. Il joue ensuite dans plusieurs autres succès durant cette période comme Parvarish (77), Amar Akbar Anthony (77), Khoon Pasina (77), Muqaddar Ka Sikander (78), The Burning Train et Qurbani (80). Il interprète la plupart du temps des rôles de méchant. Sa popularité est telle qu’elle atteint presque celle de Bachchan, mais il se retire en 1979 pour suivre pendant huit ans les enseignements d’un guru nommé Osho avant de réapparaître en 1988 dans Dayavan (88) puis Chandni (89).

Les HEROÏNES :

Zeenat Aman : sex-symbol


Elle débute dans le métier en 1971 dans des films comme Hulchul et Hungama avec Kishore Kumar qui n’ont pas marché au box-office. Mais sa carrière décolle en 1972 avec Hare Raama Hare Krishna, elle remporte le Filmfare du meilleur second rôle féminin. En 1978, elle joue dans un film de Raj Kapoor, Satyam Shivam Sundaram, pour lequel elle est critiquée à cause de son style trop dénudé (qui la rend pourtant encore plus populaire). Elle tente l’aventure américaine mais doit se résoudre à renoncer après l’échec de Shalimar en 1978 (avec Dharmendra) aux Etats-Unis. Cependant cette année-là se révèle pleine de succès puisqu’on la retrouve dans Dharam Veer et Don.

Zeenat Aman est connue pour interpréter des rôles à des années-lumières de celui de l’héroïne classique indienne, dévouée et aimante. Pendant qu’Hema Malini prend la pose ou que Jaya Bachchan joue la veuve esseulée qui ouvre et ferme la fenêtre dans Sholay, Zeenat Amat joue les hippies dans Hare Raama Hare Krishna, une carriériste qui pense à avorter dans Ajnabee (74), une opportuniste qui abandonne son fiancé pauvre pour un millionnaire dans Roti Kapada Aur Makaan (74), ou encore une amazone dans Ali Baba aur Chalis Chor. Des interprétations risquées qu’elle couple avec des rôles plus conventionnels dans Yaadon ki Baaraat (73), Chori Mera Kaam (75), Chaila Babu (77), Dostana (80) et Laawaris (81).

Parveen Babi : tragédie


Parveen Babi joue dans de nombreux succès comme Amar Akbar Anthony, Deewar, Namak Halal (82), Kala Pathar (79). Surnommée la "Zeenat Aman du pauvre", elle fait pourtant la couverture de Time Magazine en 1976 et incarne à l’époque le nouveau visage des actrices de Bollywood. Côté cœur, son histoire d’amour adultèrine avec le réalisateur–producteur Mahesh Bhatt inspire nombre des films de ce dernier, dont Arth (82), et Woh Lamhe (2006), qui montre la lente descente aux enfers de l’actrice due à des problèmes d’ordre psychiatrique. Parveen Babi tourne son dernier film, Akarshan, en 1988 et disparaît pendant 10 ans avant de réapparaître et de porter plainte contre de nombreuses personnalités dont Amitabh Bachchan, pour tentative d’assassinat. Plainte rejetée par la Haute Court de Bombay, faute de preuves. En janvier 2005, elle est retrouvée morte dans son appartement. La police conclut à un suicide.

Hema Malini : the Dream Girl of Bollywood


Hema Malini tente d’abord sa chance à Madras, mais échoue avant d’essayer de réussir à Bollywood. Elle débute en 1968 dans Sapnon Ka Saudagar aux côtés de Raj Kapoor et s’impose en 1970 avec Johny Mera Naam. Elle remporte le Filmfare de la meilleure actrice en 1972 pour son rôle dans Seeta Aur Geeta. Ses fans la surnomment The Dream Girl of Bollywood en allusion à son premier rôle. Elle brille aussi bien dans des comédies que dans des rôles dramatiques. On trouve dans sa filmographie des films comme Trishul (78), Joshila (73), Lal Patthar (71), Seeta Aur Geeta (72), Sholay, et Satte Pe Satt (82)…
Elle marque la décennie de sa grâce et de son élégance, elle est réputée pour sa maîtrise de la danse classique. A la ville, elle tombe amoureuse de Dharmendra durant le tournage de Sholay et devient sa seconde épouse (Dharmendra n’ayant pas divorcé de la première – mère de Sunny et Bobby Deol - selon la rumeur). Elle est la mère d’Esha Deol.
Elle est une des rares actrices des années 70 à rester aujourd’hui encore sur les écrans, on a pu l’apprécier notamment dans Baghban (2003) et Veer-Zaara (2004).

Rakhee Gulzar


Actrice bengalie sans connexion à Bollywood, elle est remarquée par Sunil Dutt après le succès de Badhu Baran en 1967. Elle connaît son premier hit à Bombay dans Jeevan Mrityu en 1970 aux côtés de Dharmendra. Dès lors, elle partage l’affiche avec presque toutes les grandes stars masculines de l’époque : de Dev Anand (Hera Panna 73), à Dharmendra (Blackmail 73) en passant par Shashi Kapoor (Sharmilee 71), Rajesh Khanna (Daag 73) et Amitabh Bachchan (Kabhie Kabhie 76). Elle gagne le Filmfare de la meilleure actrice pour ses rôles dans Daag et Sharmilee. Elle fait pourtant des choix assez étranges, qui lui valent quelques critiques moqueuses. Elle est en effet partenaire d’Amitabh Bachchan dans plusieurs films comme Barsaat Ki Ek Raat (81), Trishul (78), Kasme Vaade (78), Kala Patthar (79) et choisit dans le même temps de jouer le rôle de sa mère dans Shakti (82) ! (mais a-t-elle vraiment choisi…)
Après avoir connu très jeune un mariage arrangé et avoir divorcé, Rakhee épouse le célèbre réalisateur–parolier Sampoorna Singh Gulzar.
Cantonnée depuis aux rôles maternels plus ou moins effacés, on a pu apprécier l’actrice dans Rudaali en 83 où elle joue le rôle d’une pleureuse inoubliable, et dans Karan Arjun (95), dans un rôle de mère vengeresse digne de son talent.

Rekha : la diva


Souvent réduite à son histoire adultère avec Amitabh Bachchan, la carrière de Rekha est pourtant riche en succès commerciaux et critiques. Connue pour ses choix exigeants, elle débute néanmoins dans des rôles sans consistance, sa langue natale est le telugu et elle parle hindi avec difficulté. Mais elle travaille avec acharnement, perd quelques kilos. Sa première vraie performance date de 1976 : Do Anjaane avec Amitabh Bachchan. Le film est un succès et marque le début de leur longue collaboration (9 films en commun).

Elle gagne le Filmfare de la meilleure actrice pour son interprétation d’une victime de viol dans Ghar en 1978. Elle joue la même année dans Muqqadar Ka Sikhander et gagne en popularité (ce film lui vaut en plus une autre nomination aux Filmfare). Elle joue dans Silsila en 1981, encore aux côtés d’Amitabh Bachchan. Mais ce film, étonnamment similaire à leur histoire dans la vraie vie "selon la rumeur" (dans le film, Amitabh Bachchan est marié à Jaya, mais la trompe avec Rekha), est leur dernière collaboration à l’écran. Elle interprète la même année un autre rôle marquant dans sa carrière, celui de la courtisane Umrao Jaan. Sa performance y est très appréciée et le film reste dans les mémoires grâce à ses chansons. Par la suite, elle choisit de se concentrer de plus en plus sur ses projets dans le cinéma indépendant avec des films comme Mujhe Insaaf Chahiye (83), Khubsoorat (80) et Khoon Bhari Maang (88), pour lesquels elle remporte encore des prix aux Filmfare.

Elle s’est mariée deux fois et a divorcé deux fois, elle est aujourd’hui plus diva que jamais lors de ses (nombreuses) apparitions publiques comme dans ses item numbers pour (Parineeta (2005) et Om Shanti Om (2007).

Neetu Singh : Baby Sonya


Neetu Singh commence sa carrière enfant. Baby Sonya (comme on l’appelle alors) apparaît notamment en 1968 dans le succès Do Kaliyan. Adulte, elle fait ses débuts dans Rikshawala en 1972. Le film est un flop. Mais son petit rôle dans Yaadon Ki Bharat en 1973 l’élève au rang de star, et dès lors elle rencontre beaucoup de succès dans les rôles de jeune fille drôle et enjouée. Elle apparaît dans des hits comme Amar Akbar Anthony, Deewara, Kabhie Khabie, Dharam Veer… Mais elle met un terme à sa carrière après son mariage en 1979 avec Rishi Kapoor, souvent son partenaire à l’écran. Elle est pourtant au zénith de son parcours au cinéma et remporte la même année un Filmfare pour son second rôle dans Kalaa Pathar.

Jaya Bhaduri


Jaya Bhaduri commence sa carrière à 15 ans dans Mahanagar (La Grande Ville) de Satyajit Ray en 1963. Elle obtient son premier succès avec Guddi de Hrishikesh Mukherjee en 1971, dans lequel elle joue le rôle d’une collégienne amoureuse de Dharmendra. Elle joue par la suite dans plusieurs films à succès comme Jawani Diwani (72), Uphaar, Anamika, Zanjeer (73), Abhimaan, Sholay, Bawarchi, Chupke Chupke (75), pour ne citer qu’eux. Elle tombe amoureuse d’Amitabh Bachchan en 1972 sur le tournage d’Ek Nazar et l’épouse en 1973. Comme le veut l’usage, elle arrête sa carrière par la suite (1981) pour s’occuper de ses enfants Schweta et Abhishek. Elle se met aussi à écrire des scénarios au début des années 80, comme celui de Shahenshah dans lequel joue Amitabh Bachchan.

Elle a véritablement repris sa place d’actrice de premier plan dans Kabhi Khushi Kabhie Gham en 2001, confirmant son retour dans Kal Ho Na Ho.

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