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Kuch Kuch Hota Hai

Traduction : Quelque chose s'est passé

Bande originale

Kuch Kuch Hota Hai
Koi Mil Gaya
Saajanji Ghar Aaye
Kuch Kuch Hota Hai (II)
Yeh Ladka Hai Deewana
Tujhe Yaad Na Meri Aayee
Raghupati Raghav [Kuch Kuch Hota Hai]
Ladki Badi Anjaani Hai

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La critique de Fantastikindia

Par Ganesh - le 16 janvier 2003

Note :
(8/10)

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Rahul, Anjali et Tina (respectivement Shahrukh Khan, Kajol et Rani Mukherjee) terminent leurs études dans une prestigieuse université. Anjali est amoureuse de Rahul, mais Rahul aime Tina, avec qui il se mariera et aura une petite fille un an plus tard, une autre Anjali. Tina meurt après avoir mis l’enfant au monde. Des années plus tard, alors que Rahul inconsolable ne s’est toujours pas remarié, elle confie de manière posthume à sa fille, maintenant âgée de huit ans (Sana Saeed), une mission insolite : retrouver l’Anjali qui était amoureuse de son père à l’époque, mais qui a disparu sans laisser de traces…

Karan Johar a décidé de profiter de la vague d’intérêt du public indien pour les comédies romantiques (entamée par Dilwale Dulhania Le Jayenge ) pour dépoussiérer ce genre et imposer son propre modèle. Résultat : succès phénoménal au box-office (c’est, au dernier sondage, toujours le film préféré des Indiens), huit « Oscars » indiens (dont meilleur film, meilleur acteur, meilleure actrice, meilleur réalisateur) et, surtout, succès international (premier film indien à entrer dans le top dix du box-office anglais, plébiscité en Indonésie, en Malaisie, etc.).



Un enchantement. Un bijou. Un trésor. Un bonheur. Une merveille. Kuch Kuch Hota Hai est un film coup de cœur, un film coup de foudre, comme on en croise trop rarement sur les routes très encombrées du cinéma indien. Vous avez compris, j’adore ce film comme des millions d’autres Indiens. À la fin du visionnage, j’étais HEUREUX et pas qu’un peu.

Pourtant le film démarre mal : on commence aujourd’hui (avec anomalie médicale, je vous laisse deviner laquelle), puis on « retourne en arrière » au bout de dix minutes jusqu’à la moitié du film. Cette partie débute par la deuxième séquence comique du film (totalement involontaire à mon avis). Kajol et Shahrukh jouent au basket-ball (façon de parler ! ! ! !), et le film enchaîne ainsi des gags pas très fins (genre comédie pour adolescents) pendant une première demi-heure peu emballante. En fait, il faut attendre la fin de la deuxième chanson (début du triangle amoureux) pour que le film prenne son envol et devienne l’une des plus belles comédies romantiques que j’ai jamais vues. La deuxième partie du film, axée sur la recherche de Kajol et ses retrouvailles avec Shahrukh, est très drôle (franchement, on rit beaucoup), mais est aussi chargée en séquences émotives.



Il n’est pas besoin d’être voyant pour deviner la fin du film. Le scénario est naïf et complètement prévisible. L’intérêt du film n’est pas dans son script, mais dans la bonne humeur qui s’en dégage, dans la direction artistique plus impressionnante que jamais (et sur ce plan-là, évidemment, rien à redire, ça plane vraiment très haut, visuellement c’est complètement ahurissant : superbes décors, photo extraordinaire, musique idéale, ça explose de couleurs pendant trois heures ! ! ! ) et dans la performance des acteurs.

Justement, parlons-en, des acteurs. Ils sont tous au sommet de leur forme. Shahrukh Khan, dans le rôle du comique-charmeur de service, est excellent (dès fois, il en fait trop, mais c’est pour ça qu’on l’aime). Et que dire de l’interprétation de Kajol ! Elle est tout simplement (comme toujours) sublime. La réussite du film doit en grande partie à l’osmose qui unit ce couple Kajol-Shahrukh. Rani Mukherjee, pour son premier grand rôle au cinéma, fait une apparition remarquée (il faut dire que la demoiselle a de jolies jambes… Holà ! ! je m’emballe un peu), pleine d’allant et de maturité. Mais c’est l’ensemble des acteurs qu’il faut congratuler, leur joie et leur tristesse sont très communicatives.

Les passages chantés et dansés sont vraiment agréables à regarder et à écouter, les chorégraphies sont parfaitement maîtrisées et exécutées. Le film comporte six chansons (toutes entraînantes) composées par Jatin-Lalit. La chanson Kuch Kuch Hota Hai a été le tube de l’année 1998 (le refrain est connu de tous les Indiens ) : dans ce clip, nos héros se retrouvent miraculeusement dans les landes d’Écosse ! ! !



En résumé, ce film inspiré presque d’un bout à l’autre (une première demi-heure ratée) est un remède à la mélancolie, une histoire d’amour pleine d’humour, qui entrouvre la porte du bonheur.

Du cinéma grand spectacle, le genre de film à faire frissonner de bonheur à l’unisson toute une salle de cinéma.

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