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Shaadi Ke Side Effects

Traduction : Les effets secondaires du mariage

Bande originale

Harry’s Not a Brahmachari
I’m Sorry Par Tumse Pyar Ho Gaya
Tauba Main Vyaah Karke Pachhtaya
Desi Romance
Yahaan Vahaan
Bawla Sa Sapna
Ahista Ahista

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La critique de Fantastikindia

Par Kendra - le 17 juin 2014

Note :
(4/10)

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Quand sort en 2006 Pyaar ke side effects (PKSE), ce film est un ovni dans le paysage cinématographique indien. Un sujet assez classique certes, les réticences d’un jeune homme à s’engager, mais une exécution très occidentale pour un film résolument urbain visant les multiplexes qui commençaient à s’implanter en Inde. Succès surprise mais loin d’être volé, PKSE était une jolie relecture des comédies romantiques. Huit ans plus tard, le même réalisateur décide enfin de filmer la suite, Shaadi ke side effects.

Nous avions laissé Sid et Trisha plusieurs années auparavant, sur le point de se marier. C’est maintenant chose faite, ils forment un joli couple moderne qui s’aime et entend tout faire pour garder la passion intacte. Jusqu’à ce que Trisha tombe enceinte.

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Et là, c’est le drame.

A l’instar de PKSE, ce film est raconté du point du vue masculin, mais là où en 2006 l’écriture était maîtrisée, drôle et caustique, le scénario et le développement des caractères a clairement été laissé de côté dans cette suite. En effet, il est très difficile d’imaginer que nous avons affaire au même couple que nous avions laissé il y a plusieurs années tant les façons de réagir ne correspondent pas. Et l’on se rend compte des dégâts énormes au moment même où l’on en vient à regretter Mallika Sherawat ! Pourtant Vidya Balan est d’une exemplaire qualité d’habitude, mais ne peut absolument rien faire de correct de cette Trisha. Même Farhan Akhtar, excellent en temps normal, ne parvient pas à se mettre dans les pas du très bon Rahul Bose. Ne parlons pas plus des personnages secondaires qui donnent tous dans la caricature bien lourde (le copain drogué, le beau-frère qui semble parfait-propre-irréprochable, la bonne qui a des airs de mère de substitution…).

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Cherchons ensemble la "drama queen"…

La première partie pourra peut-être vous faire sourire parfois, même si vous risquez plutôt de vouloir soupirer d’exaspération (mais petit conseil, retenez-vous pour la seconde partie, bien pire). Le ton est donné dans les quinze premières minutes lorsque Sid décide de partager sa vision du couple heureux avec un parfait inconnu. Ah oui, ça va être long, pas très fin, et ça risque d’énerver pas mal de monde. Vous aurez beau vouloir être en empathie avec l’un des personnages, tout cela est impossible puisque vous assistez simplement aux caprices d’un homme qui n’est pas prêt à devenir père… et qui en rejette la faute sur sa femme. Même Trisha est complètement détestable, grâce à la volonté du scénariste d’en faire une pure mégère dès que le bambin pointe le bout de son cordon ombilical. Tout est de la faute de la femme, le pauvre homme était si heureux avant, si libre, maintenant il se sent emprisonné… Un discours assez nauséabond, quelque peu régressif et si peu en adéquation avec la plastique de ce film qui se veut si moderne en apparence.

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Ah tu vérifies à quel point nous étions mieux dans PKSE ?

Si on tente de résumer les "effets secondaires du mariage" il y aurait donc : la paternité, le manque de disponibilité de sa femme à l’arrivée du bébé (!!!), la prise de poids de sa femme avec l’arrivée du bébé (!!!!!!), dire adieu à sa vie de célibataire sans soucis, moins de copains et de soirées foot/bières, moins de fêtes en boîtes branchées mais plus d’après-midis goûters dans les banlieues de l’enfer, des bonnes qui prennent trop de place dans la vie quotidienne et… voilà. Je me demande bien comment Saket Chaudhary pouvait croire qu’on le prendrait un minimum au sérieux quand il oublie le pire des effets secondaires du mariage… la belle-famille ! *clins d’yeux appuyés et rires bien gras*

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