RAJINI & AJITH en salles pour Pongal 2019 !
Publié vendredi 11 janvier 2019
Dernière modification dimanche 20 janvier 2019
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Rajinikanth versus Ajith Kumar ! C’est la confrontation pour le moins impressionnante, si ce n’est inédite pour de tels noms, qui s’offre à nous ce jeudi 10 janvier. Et c’est au cinéma, deux films pour les fêtes de Pongal … que demander de plus.
D’un côté, un Rajini gardien d’école, avec Petta. De l’autre, un Ajith de retour en chef de village, avec Viswasam. Chaque fois, un affrontement en ligne de mire avec gangsters ou autres malfaisants. Du moins, ce que nous promettent les quelques lignes en anglais d’un « incontournable » site de référence ciné-encyclopédique.
D’un côté, un Rajini que nous avons quitté il y a quelques jours à peine, en chair, en os, en ferraille et en 3D ( !). C’était pour 2.0, et le retour de Chitti le robot, une SF écolo et foutraque sous l’égide du boulimique Shankar.
De l’autre, un Ajith que nous avons laissé sur le côté, après une incartade vengeresse et bouffie de testostérone, Vivegam, sous la houlette d’un Siva lorgnant dangereusement vers ses homologues russes et chinois.
Ce qui peut surtout se révéler passionnant pour ces deux films à découvrir séance tenante, c’est le virage, ou pas, qui peut se présenter à nos yeux concernant nos deux stars tamoules. Surtout au vu des réalisateurs impliqués.
Rajini est dirigé par nul autre que Karthik Subbaraj. Oui, oui, le jeune auteur de Pizza (voir notre chronique, retour du 1er FFAST), Jigarthanda, ou le récent Mercury, surprenant film d’épouvante en langage sourd-muet. Un monstre sacré rencontrant un jeune loup du cinoche indépendant. Étincelle ou pas ? Qui va prendre l’ascendant sur l’écran ? Rajini, le mafieux repenti (Kabali), l’icône des slumdogs (Kaala), le robot narcissique (2.0) ? Ou la mise en scène et le traitement déconcertant des genres pratiqués par Subbaraj ?
Ajith, pour sa part, semble jouer la facilité, en s’acoquinant pour la quatrième fois avec Siva. Après Vivegam donc, précédé de Vedalam et Veeram. Pour le coup, si virage il y a pour notre duo, ce serait plutôt un retour à 180° sur les rives de l’actionner villageois cher au cinéma du Sud indien. Ce qui ne ferait pas de mal au visage de « bourrin » de série B qu’ils nous ont offert lors de leur dernière incartade en terre « étrangère ». Certes, une image de cage de combat copyrightée MMA, aperçue dans la bande-annonce de Viswasam, fait apparaître quelque crainte. Mais on peut toujours espérer.
En tout cas, merci à notre distributeur Night ED de nous proposer ces deux bons gros spectacles en approche, sur écran géant. En VO stf s’il vous plait. Pour les salles et horaires, on se rapportera à la page « réseau social » de notre site, ou celle de Night ED évidemment.
Bonnes séances. Et que les rixes auxquelles nos stars vont prendre part ne débordent pas hors de l’écran, via leurs supporters.