Rajinikanth
Fonctions : acteur, producteur, scénariste |
De son vrai nom : Shivaji Rao Gaekwad |
Surnoms : Superstar, Rajni, Thalaivar (le leader) |
Né le : 12 décembre 1949 (74 ans) |
à : Bangalore (Karnataka) |
Nationalité : indienne |
Famille : marié à Latha en 1981, deux enfants : Aishwarya et Soundarya |
En savoir plus
Fiche IMDB |
Page Wikipedia |
Liens : www.rajinikanth.com et www.rajinifans.com |
Mise à jour : 12/12/2012
Après son dernier gros succès, Endhiran The Robot, la SUPER STAR projetait une suite (*) ambitieuse de films d’animation, chapeautés par sa fille Soundharya. Cependant, des problèmes financiers, techniques, de qualité mais surtout de santé, ont mis à mal les sorties prévues.
Nous avons pu voir un caméo de la star dans le film de science fiction de Shahrukh Khan : Ra.One, et nous sommes toujours en attente d’une sortie "officielle" d’un des projets de Rajinikanth.
En espérant que sa santé va s’améliorer, nous souhaitons à cette légende vivante du cinéma tamoul un joyeux anniversaire.
(*) : Plus d’information sur cette news.
Superstar Rajinikanth… Une personnalité emblématique qu’on ne peut résumer à ses lunettes de soleil, sa cigarette qui vole ou encore son style maintes fois copié mais jamais égalé !
Derrière la star, on trouve un homme dont le passé force le respect et qui n’a jamais abandonné cette simplicité qui est sienne depuis ses débuts. De sa situation précaire à son ascension fulgurante, son histoire est digne d’un biopic à succès… Rajni c’est un destin exceptionnel forgé par l’abnégation, un exemple à suivre.
Au commencement Rajinikanth se nomme Shivaji Rao Gaekwad. Il voit le jour le 12 décembre 1949 dans l’état du Karnataka. Quatrième enfant du couple Ramoji et Jijabai (Ramabai) Rao Gaekwad, sa vie ne débute pas sous les meilleurs auspices, car il perd sa mère à l’âge de 5 ans. Son enfance est marquée par la pauvreté et il poursuit ses études dans des instituts tels que Acharya Paathshala à Bangalore et Vivekananda Balaka Sangha. De ces années de galère, Shivaji apprend la combativité et trouve refuge dans la spiritualité qu’il développe dans ces écoles pour pauvres apparentées à des ashrams.
Au début des années 70, Shivaji Rao travaille à l’accueil et comme contrôleur sur la ligne 10A d’un bus de Bangalore avec son ami conducteur, Raja Bahadur. C’est ce dernier qui repère son intérêt pour la comédie lorsqu’il joue sur la scène du Gubbi Veeranna Ranga Mandira dans diverses pièces de théâtre, et notamment le rôle de Duriyodana avec lequel il excelle. Impressionné par l’ovation du public, Raj Bahadur persuade son ami d’en faire son métier et se propose même de l’aider financièrement. Initialement hésitant, Shivaji accepte l’aide de son ami et s’inscrit à l’institut de cinéma de Madras en 1973. C’est le début de la mutation qui conduira Shivaji à devenir Rajinikanth, mais la star n’a jamais oublié que cet envol n’aurait jamais été possible sans l’aide de son ami. Raj Bahadur a tenu parole en donnant une bonne partie de son salaire à Shivaji entre 1974 et 1976. Rajinikanth fait souvent référence à cet épisode qui lui est cher, on retiendra aussi que l’acteur Chiranjeevi qui était son camarade à l’institut l’a beaucoup aidé. L’amitié est une valeur importante qu’on a beaucoup retrouvée dans ses films et la plupart de ses amis plus ou moins modestes continuent toujours à recevoir ses visites, signe que la célébrité ne l’a pas rendu amnésique sur sa période de précarité et ceux qui l’ont aidé.
Au terme de son passage à l’institut de cinéma de Madras, Shivaji est remarqué par K.Balachandar, le plus grand réalisateur tamoul de cette époque. Ses films, aussi controversés qu’appréciés, parlent de femmes libérées, de société bloquée, de prostitution et de couples en péril… Bref c’est ce cinéaste à la réputation sulfureuse propre aux années 70 qui offre à Shivaji son premier rôle dans son film Apoorva Raagangal en 1975. Shivaji est alors rebaptisé Rajinikanth et fait une apparition de 15 minutes en plein milieu de ce film où il interprète le rôle d’un ex-mari tortionnaire en phase terminale du cancer. Comme premier rôle on a vu mieux qu’un malade du cancer en quête de rédemption, mais ce film marque la rencontre de Rajinikanth avec son gourou, K.Balachandar, ainsi que le début de son odyssée à Kollywood.
Apoorva Raagangal est suivi par une série de films où il s’illustre comme second rôle négatif. Le jeune Rajinikanth n’a pas peur des étiquettes et marque les spectateurs avec ses compositions de méchants aux mimiques et au style détonants. Qu’il soit le dangereux Parathai qui terrorise Sri Devi dans Pattinaru vayadinile (1977), le mari voyeur dans Gayatri (1977) ou Prasad qui n’hésite pas à tuer son meilleur ami (Kamal Hasan) pour récupérer la petite amie de ce dernier dans Moondru mudichu (1976), Rajni est devenu à la fin des années 70 le méchant que l’on aime détester. Durant cette période, l’acteur étoffe considérablement son jeu et partage régulièrement l’affiche avec deux futurs grands du cinéma tamoul : Kamal Hasan et Sri Devi. Inutile de dire que cette partie de sa filmographie compte de nombreux chefs-d’oeuvre du cinéma tamoul comme Avargal.
Si K.Balachandar est considéré comme son mentor, c’est bien au réalisateur S.P.Muthuraman que Rajni doit sa métamorphose en héros des masses. Le premier essai est révélateur dans Bhuvana oru kelvikkuri. Dans ce film de 1977, Rajinikanth apparaît sous sa casquette habituelle de méchant en première partie, mais post-entracte, il éblouit tout le monde avec sa prestation de malade du cancer recueillant la femme déshonorée et délaissée par son ami. L’expérimentation continue en 1978 avec Mullum Malarum, dans lequel l’acteur se démarque une nouvelle fois dans le rôle complexe d’un homme à la fois désabusé par la perte d’un bras et attentionné envers sa sœur.
Ce film de J.Mahendran le projette une fois de plus sous une lumière différente, le faisant progressivement sortir du costume d’anti-héros. En 1979, Aarilirunthu Arubathu Varai l’installe définitivement sur la scène kollywoodienne et S.P.Muthuraman parachève la transformation de l’acteur en Rajni avec un rôle en or qui lui donne l’occasion de dépeindre le portrait d’un homme de 30 à 60 ans. En moins de cinq ans, la future superstar a connu une ascension fulgurante à tous les niveaux : de la simple participation au méchant emblématique, avant de devenir anti-héros et d’accéder au statut de héros. Enfin, c’est aussi impressionnant quantitativement. Les chiffres sont assez éloquents : l’acteur a tourné dans pas moins de 50 films en 4 ans de carrière.
A la fin des années 70, le phénomène est en marche, les salles de cinémas vibrent aux répliques de la star, les fan-clubs se multiplient dans tout le Tamil Nadu et un magazine consacre même un supplément à Rajni pour doper ses ventes. La pression ne tarde pas à gagner Rajinikanth qui n’arrive pas à assumer son nouveau statut. Les spectateurs l’ont découvert comme méchant, l’ont apprécié sous toutes les coutures, avec ou sans ses mimiques. Toutes ses prises de risques se révèlent payantes et à ce moment de sa carrière, l’acteur populaire se voit offrir le trône de superstar, mais c’est justement le moment qu’il choisit pour faire une pause. La décision choque ses fans comme l’ensemble de l’industrie, car il est aux portes de la gloire et les producteurs se bousculent pour le signer. De son gourou K.Balachandar à son ami Kamal Hasan, chacun y va de son conseil mais rien n’y fait, Rajni a besoin de se retrouver et faire le point.
Tout le monde le croit alors perdu pour le cinéma, mais sa résurrection ne se fait pas attendre et arrive sous la forme de Billa en 1980. Avec ce remake de Don d’Amitabh Bachchan, Rajni crée la sensation et le voilà Tsar de Kollywood !
La suite de sa carrière n’est qu’une succession de succès fulgurants au box-office. Johnny, Murathu kalai (1980), Pokiri Raja (1982) et bien d’autres films marquent définitivement cette décennie et contribuent à l’ascension de sa carrière. Cependant, malgré ses succès, la superstar ne se contente pas d’aligner les masalas (films commerciaux) et continue à expérimenter. Parmi ses films marquants, on retiendra : l’hilarante comédie Thillu mullu (1981), son triple rôle dans Moondru mugam (1982), les drames Enkeyo ketta kura (1982) et Kai kodukum kai (1984), le film social Maaveeran (1986) et son 100ème film qui retrace la vie du saint hindou Sri, Raghavendra, en 1985.
Enfin, il est impossible de quitter les années 80 sans aborder la relation entre Amitabh Bachchan et Rajni et son passage à Bollywood. Une grande partie de ses cartons : Padikkathavan, Thee, Velaikkaran, Dharmathin Thalaivan et Mr. Bharath sont les remakes de films de Bachchan : Khud-Daar, Deewaar, Namak Halaal, Kasme Vaade et Trishul respectivement. Quant à sa carrière bollywoodienne, elle fut assez anecdotique et mitigée. Tout débuta avec Andhaa Kanoon (1983) où justement Amitabh Bachchan fait une apparition amicale. Mais la suite est moins enlevée comparé à son règne kollywoodien, il est le plus souvent sollicité pour des seconds rôles ou des caméos. Enfin, Rajni s’est également illustré dans Bloodstone, une série B américaine sans grande envergure qui a tout de même eu une belle carrière au Tamil Nadu.
Rajinikanth entame les années 90 en superstar confirmée. Le rendement a certes diminué mais l’aura est intacte. C’est simple, durant cette période, chaque film surclasse le précédent en se dotant d’un budget encore plus important et en réalisant des recettes record.
Même s’il a tourné dans de nombreux films masalas durant les années 80, la formule « Rajni » se met réellement en place dans cette partie de sa filmographie. Le « Rajni » masala, c’est : un scénario faisant la part belle à la superstar, une mimique originale, une réplique-phare, un clip d’intro à la gloire de Rajni et de nombreuses particularités qui déchaînent ses admirateurs. Ainsi, Mannan, Annamalai, Uzhaipali, Veera, Baasha, Muthu et Padaiyappa, marquent toute une génération de cinéphiles en ne manquant pas d’enflammer les écrans.
Le meilleur film de cette décennie est sans conteste Thalapathi. Tout d’abord parce qu’il se démarque des productions typiques de cette époque. Ensuite parce qu’il est réalisé par le plus acclamé des metteurs en scène tamouls, Maniratnam. De plus, la musique inoubliable d’Ilaiyaraja sera le fruit de la dernière collaboration entre les deux maîtres. La chanson "Rakkama kaiya thattu" extraite de la bande originale, termine à la première marche du top 10 des musiques du monde de la BBC.
Ajoutez à cela la sublime photo qui révèle le jeune caméraman Santhosh Sivan et vous obtenez une réussite totale. Rajnikanth y trouve le meilleur rôle qu’il ait eu depuis longtemps en étant entouré d’un casting en or massif : Mamoothy, Arvind Swamy, Srividya, Amrish Puri, Shobana. Thalapathi est le dernier film où la superstar a laissé place à l’acteur, un chef-d’œuvre incontournable.
Il s’est talentueusement illustré comme scénariste pour Valli, qu’il a également produit en y faisant une petite apparition. Sa présence hors caméra suscite l’enthousiasme des fans et ses actions politiques nourrissent davantage le mythe. Lors d’élections locales, sa prise de position arrive à remettre en selle un parti en perdition. Ses supporters le pressent alors à se lancer en politique comme son illustre prédécesseur : MGR. Mais Rajni brille par ses réponses énigmatiques et se réfugie dans la spiritualité pour fuir ses fanatiques.
Le nouveau millénaire débute délicatement pour la star. Alors qu’on le croit intouchable et assigné à la politique, il prend tout le monde de court en tournant un nouveau film en 2002. Rajnikanth répond par cette occasion aux interrogations sur son avenir et parle de sa spiritualité. Ainsi Baba, une fable mystico-fantastique écrite par la superstar elle-même, évoque la destinée d’un athée confronté au divin. Les cinéphiles comme les fans ne se retrouvent pas dans ce délire fantasmagorique et le film fait un bide retentissant au box-office vu son budget conséquent. Les chiffres ne sont en fait pas si catastrophiques : ils sont juste décevants en vue des attentes qui entourent chacun des films de Rajini. Néanmoins, les fans dévoués se relaient pour assurer une fréquentation correcte en salle. Dans les films comme à la ville, la classe de l’acteur s’est toujours révélée et durant cet échec, il s’illustre en dédommageant intégralement les distributeurs qui n’ont pas fait de profit.
A ce moment-là, on pense que c’est définitivement terminé, mais c’est mal le connaître. Rajnikanth accepte un projet de remake du classique malayalam Manichitrathazhu réalisé par P.Vasu. Cette curieuse décision est perçue comme désespérée et peu le voient revenir car le réalisateur est lui-même en quête de rédemption après plusieurs échecs. Baptisée Chandramukhi, cette adaptation sort en 2005 et le coup de poker s’avère être un coup de maître. Non seulement le succès se révèle être au rendez-vous, contre toute attente, mais c’est même un des plus gros de toute la carrière de Rajni. Au-delà des résultats chiffrés, le film est un retour gagnant à tous les niveaux : c’est la renaissance d’une superstar légendaire, d’un réalisateur déchu et la remise en orbite de Sivaji Production (boîte de production du grand acteur Sivaji Ganesan). Le film reste à l’affiche pendant toute une année dans certaines salles et, que dire, Chandramukhi l’a replacé au-devant de la scène comme Billa l’avait fait 20 ans plus tôt.
Par la suite, le showman Shankar le dirige dans les blockbuster Sivaji-The boss en 2007 et Endhiran - The robot en 2010. Mis à part son triomphe dans le sous-continent au milieu des films hindis et hollywoodiens, Sivaji fut classé dans les tops 10 anglais et sud-africains. Quant à Endhiran - The robot, il est devenu l’un des plus gros succès tamouls de tous les temps et une véritable référence en matière d’effets spéciaux. Il a été projeté en France dans le cadre de l’Étrange Festival au Forum des Images à Paris.
Actuellement, sa fille travaille sur le film d’animation Kochadaiyan le mettant en scène. Ce long métrage est tourné en performance capture comme Avatar de James Cameron.
Enfin, derrière la superstar de Kollywood, se cache un homme d’une étonnante simplicité et dénué de tout comportement capricieux, ce qui est extrêmement rare dans le monde du cinéma et surtout quand on a sa stature. A la question d’un journaliste qui comparait Big B et Rajni, Amitabh n’a pas caché son admiration pour l’acteur à succès du sud en le désignant comme l’empereur du cinéma indien. Rajni n’a pas tardé à réagir avec une réponse devenue culte : « Je suis probablement un roi mais Amitabh est un empereur ».
La reconnaissance n’est pas seulement locale, car la star de Hong Kong Jackie Chan a de nombreuses fois exprimé son rêve de tourner avec Rajinikanth et avoue même être fan de son style. Pour information, Rajni serait l’acteur asiatique le mieux payé après Jackie Chan et il est de loin le plus rentable, devant même les méga-stars de Bollywood Amitabh Bachchan ou Shah Rukh Khan. Sa popularité en Inde n’est évidemment plus à prouver et elle dépasse maintenant celle de son pays d’origine. Ainsi, il jouit d’une énorme notoriété au Japon. Ses films doublés en japonais, comme Muthu et Padaiyappa, y ont largement concurrencé les mastodontes hollywoodiens. Les chiffres de Muthu Maharaja (version japonaise de Muthu) ont égalé ceux du Titanic au pays du soleil levant.
Sur le plan personnel, il est marié depuis 1981 à Latha qu’il a rencontrée lors d’une interview lorsqu’elle était étudiante en langues. Elle lui a donné deux filles, Aishwarya, mariée à l’acteur Dhanush, et Soundarya, qui est devenue productrice et spécialiste de l’animation 3D avec sa compagnie Orcher. En 30 ans de profession, Rajni n’a jamais été lié à une actrice dans la presse people. En effet, profondément croyant et engagé spirituellement, il n’a jamais répondu aux avances de l’actrice Amala qui est allée jusqu’à faire des tentatives de suicide pour le séduire dans les années 80. Latha s’occupe de nombreuses activités caritatives et dirige notamment une école nommée « Ashram » avec l’aide de son mari.
Rajinikanth a souvent été impliqué en politique, par ses positions, ou par ses fans qui voient en lui le digne successeur du défunt acteur et homme politique M.G.R. Il faut avouer que les trajectoires des deux hommes sont similaires : l’ascension inespérée, le charisme, la popularité et la personnalité. Mais Rajni a toujours gardé une distance respectueuse envers M.G.R., qui fut premier ministre (« Chief Minister ») du Tamil Nadu dans les années 80. Ses origines kannadigas et marathis ne lui ont jamais facilité la vie, tout particulièrement ces dernières années avec le conflit pour le fleuve Cauvery. Pour information, ce fleuve passe par l’état du Karnataka et les autorités refusent d’en dévier une partie pour alimenter le Tamil Nadu, régulièrement en proie à la sécheresse. Il a pour cela souvent été pris entre deux feux : l’association des artistes tamouls lui demandant de condamner les autorités du Karnataka, et les personnalités kannadigas tentant de le rallier à leur cause. L’acteur s’en est brillamment sorti en menant ses actions de façon indépendante. Il a su clamer sa reconnaissance au peuple tamoul qui l’a adopté, sans oublier cependant d’où il venait. Certains partis politiques ont tenté de détourner ce conflit et de nuire à l’acteur, mais ses films n’ont jamais cessé de marcher dans les deux états.
En tant que fan, il m’est impossible de décrire sa popularité parfois incomprise par les novices de Kollywood et certains cinéphiles anti-moustache et moumoute. Je dirais simplement que sa présence et son charisme implacable ont une emprise magique sur les spectateurs. Il est alors impossible de ne pas siffler ou crier son admiration à cette légende. Mon seul regret, c’est d’avoir vu disparaître le talentueux acteur qu’était Rajni, au profit de la superstar prisonnière des réalités commerciales. Dans les années 80, Kamal Hasan et Rajinikanth ont décidé de prendre chacun un chemin distinct pour toucher un large public. C’est aussi dû à l’héritage naturel de Kollywood, Rajni a récupéré la place du héros populaire laissée par M.G.R. et Kamal celui de l’acteur de composition, incarné jusque-là par Sivaji Ganesan. Lorsque l’on regarde les films de Rajni de la période 70, ses prestations sont tout aussi brillantes que celles de Kamal, alors pourquoi s’être cantonné à ce cliché de superstar ? Cette question aura sûrement sa réponse un jour, car sa carrière est loin d’être terminée et le comédien qui sommeille en lui se réveillera sans doute.
Mais en attendant, ses lunettes de soleil, son chewing-gum volant qui a remplacé la cigarette, ou encore la réplique punchy accompagnée du doigt en l’air n’ont pas fini de nous faire frissonner. Rajni, c’est une superstar intemporelle qui nous fera rêver à jamais !
[Retrouvez >ici< un classement de ses rôles marquants.
2021 - Annaatthe de Siva- avec Nayanthara, Keerthy Suresh, Prakash Raj
2020 - Darbar de A.R. Murugadoss - avec Nayanthara, Sunil Shetty, Nivetha Thomas
2019 - Petta de Karthik Subbaraj - avec Vijay Sethupathi, Nawazuddin Siddiqui
2018 - 2.0 de Shankar - avec Akshay Kumar, Amy Jackson
2018 - Kaala de Pa. Ranjith - avec Nana Patekar, Easwari Rao
2016 - Kabali de Pa. Ranjith - avec Winston Chao, Radhika Apte, Dhansika. Voir également "Une année 2016 du cinéma tamoul, à Paris"
2014 - Lingaa de K.S. Ravikumar - avec Anushka Shetty, Sonakshi Sinha
2014 - Kochadaiyaan de Soundarya Rajinikanth avec Sarathkumar, Aadhi, Deepika Padukone, Shobana, Rukmini Vijayakumar - Dubbed in Telugu as Vikrama Simha
2011 - Ra.One - Voltage de Anubhav Sinha avec Shahrukh Khan, Kareena Kapoor (cameo)
2010 - Enthiran - the robot de Shankar avec Aishwarya Rai, Danny Denzongpa
2008 - Kuselan de Vasu avec Nayantara, Pasupathy
2007 - Sivaji - the boss de Shankar avec Shriya Saran, Raghuvaran, Suman
2005 - Chandramukhi de Vasu avec Jyothika, Prabhu, Nayantara, Vineeth, Malavika
2002 - Baba de Suresh Krishna avec Manisha Koirala, Sujatha, Vijayakumar, Ashish Vidyarthi
1999 - Padayappa de Ravikumar avec Sivaji Ganesan, Soundarya, Ramya Krishnan, Abbas, Lakshmi
1995 - Muthu de Ravikumar avec Meena, Sarath Babu
1995 - Baasha de Suresh Krishna avec Nagma, Raghuvaran, Vijayakumar
1994 - Veera de Suresh Krishna avec Meena, Roja
1993 - Ejamaan de Udayakumar avec Meena, Aishwarya, Napoleon
1992 - Mannan de Vasu avec Vijayashanti, Kushboo, Pandari Bai
1991 - Thalapathi de Mani Ratnam avec Mammootty, Arvind Swamy, Shobana, Bhanupriya, Srividya, Geetha, Jaishankar
1990 - Panakkaran de Vasu avec Gouthami, Vijayakumar
1989 - Chaalbaaz de Pankaj Parashar avec Sunny Deol, Sridevi, Anupam Kher
1987 - Velaikaran de Muthuraman avec Amala, K. R. Vijaya, Sarath Babu
1986 - Mr. Bharath de Muthuraman avec Sathyaraj, Ambika, Sharada
1985 - Sri Raghavendra de Muthuraman avec Lakshmi, Vishnuvardhan, Sathyaraj, Mohan, Ambika, K. R. Vijaya, Pandari Bai
1983 - Thanga Magan de Jagannathan avec Poornima Jayaram, Jaishankar
1982 - Moondru Mugam de Jagannathan avec Raadhika, Silk Smitha
1981 - Thillu Mullu de Balachander avec Madhavi, Sowcar Janaki
1980 - Billa de Krishnamurthy avec Sripriya
1980 - Johnny de Mahendran avec K. Balaji, Sridevi
1979 - Aarilirunthu Arubathu de Muthuraman avec Cho Ramaswamy, Phataphat Jayalaxmi
1978 - Mullum Malarum de Mahendran avec Shobha, Phataphat Jayalaxmi, Sarath
1977 - Avargal de Balachander avec Kamal Haasan, Sujatha
1977 - Pathinaru Vayathinile de Bharathiraja avec Kamal Hassan, Sridevi
1975 - Apoorva Raagangal de Balachander avec Kamal Haasan, Jayasudha, Srividya