A R Rahman composer pour les Bhatt ?? Oui c’est CARREMENT improbable xD

on a crié au scandale avec "murder 2" décrit comme un film érotique…laissez moi rire, les scènes "chaudes" étaient plus que soft, alors quand on parle de porno pour jism 2 je rigole encore plus ! d’ailleurs sunny leone a déclaré que le film ne comporterait que des scènes sexy, rien de plus…

Le bikini a existé bien avant dans le cinéma indien, ainsi que la mini-jupe, sans parler des scènes ultra sexies, mais aussi des scènes de viols qui à un moment ont été diffusées régulièrement !Par rapport à cette période , on ne peut que dire que l’évolution est positive et actuellement ,si certains films ne font guère mieux que les clips diffusés sur les chaines occidentales , en matière de dégradation de l’image de la femme, ce n’est pas non plus une généralité et de nombreux films en sont l’illustration .
Le fait de montrer des scènes de sexe n’a rien apporté au cinéma occidental si ce n’est de le rendre inregardable en famille, car pour véhiculer l’angoisse de l’inceste , on ne fait pas mieux .
Quand à l’impression que l’on "couche " en deux secondes , un regard et deux paroles creuses, on ne vise aussi qu’une certaine partie de la population ! Car c’ est possible certes, mais pas du tout une généralité.
Sans compter que question fantasmes, ce n’est guère mieux puisque ce ne sont pas les actrices mais leur double !
Filmer le sexe n’est intéressant que quand c’est le sujet , et de très beaux films ont été faits sur ce sujet , mais ils sont l’exception : la règle c’est de véhiculer un rapport au corps de voyeurisme ,car cela ne peut être que cela si on passe par l’image .
Par contre l’exploitation dans de nombreux films de scènes sensuelles permet une expression beaucoup plus intéressante , car justement cela fait appel à nos sens et à notre intériorité qui sont plus qu’importants dans la sexualité .C’est le cas quand cela est bien fait , et c’est le cas dans plusieurs films ,où le cinéma indien va beaucoup plus loin que le cinéma occidental .
C’est le ressenti dans mon entourage lorsque je fais découvrir ce cinéma , et il existe de nombreux films qui vont dans ce sens , sans que cela soit la peine de s’attarder sur les autres .
Quand on voit les buzzs à propos du bikini rouge de Bipasha dans Players, ou le baiser dans Kites , le recours à une star du porno , n’est pas seulement un buzz mais un problème de pouvoir jouer une scène de sexe sans en être du "porno" en Inde et en subir ensuite les conséquences dans sa carrière .
C’était en partie le thème de Dirty Picture , non ?Et si Vidya parle de femmes vivant actuellement pleinement leur sexualité et en étant fières de cela ,ce n’est pas une généralité.
Cela reste le problème pour un grand ensemble, car le fait d’avoir un meilleur pouvoir d’achat n’est pas synonyme d’un changement de mentalité et ceci en Inde comme en Occident autant pour la sexualité que pour le rapport à la femme , même si beaucoup se "sentent affranchi(e)s" , la réalité est moins idéale :elle reste complexe .
Il est plus que probable que si la censure n’existait pas en Inde, une partie de l’industrie du cinéma n’hésiterait plus avec le "porno version plus ou moins soft" , car cela serait plus que vendeur !
Et la multiplication de sites plus ou moins porno sur le net montre que ce problème n’est pas indien .

Le problème est à la source : La Censure. Si la censure autorisait des vraies scènes d’amour, les producteurs ne demanderaient pas au réalisateur du culs détournés. A défaut de pouvoir montrer un sari (ou un doti) se défaire doucement, ils sont obligés de montrer du micro bikini …

Et ce qu’il faut surtout prendre en compte, l’industrie de Mumbai se façonne par rapport à son publique principale : l’Inde ! Suivi des expatriés en UK et USA. Dans le schéma financier, la France … n’existe pas.

Le publique indien est en total déroute (ou changement) car l’Inde change. L’économie indienne change. La classe moyenne a 100 fois de moyen qu’il y a 20 ans. Les jeunes sont perdus. Bref, ce qui se passe sur scène est le résultat d’une Inde en pleine mutation (à part la censure) !!!

Si la censure autorisait des vraies scènes d’amour, les producteurs ne demanderaient pas au réalisateur du culs détournés. A défaut de pouvoir montrer un sari (ou un doti) se défaire doucement, ils sont obligés de montrer du micro bikini …

On trouve quand même certains scènes de ce type qui sont très bien filmées d’ailleurs comme dans Band Baaja Baraat et Parineeta

En fait, à mes yeux, le problème c’est que quand la fille est en bikini, bizarrement le mec n’est jamais en tenue de bain mais en chemise-pantalon !

J’avais remarqué aussi les pseudos fessées données par les acteurs stars à des danseuses ou actrices en plein milieu des chansons (par exemple dans I hate Luv Storys ou une des chansons de Thank you)…..ce qui a le don de me faire dresser les cheveux sur la tête.

Tout à fait d’accord avec vous :
1) "Nombre d’entre vous se plaignaient déjà de la dégradation de l’image de la femme à Bollywood. Toujours plus court, toujours plus sexy, parfois à la limite de la vulgarité et le plus souvent, inutilement… Les nouveaux codes de l’industrie, imposant le bikini et le micro-mini, ont rendu les héroïnes encore plus potiches qu’elles ne l’étaient."
C’est une catastrophe à constater…

2) Randeep Hooda est mésestimé et n’a pas la carrière que son talent mérite.

Un film pseudo porno ne m’intéresse pas mais cela aidera peut-être la carrière de Randeep.
Je vous le recommande dans MKMJA qui est un film délicieux (Mere Khwabon Mein Jo Aaye 2009)