Festival Extravagant India !, palmarès
Publié mercredi 23 octobre 2013
Dernière modification dimanche 1er mars 2015
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La soirée de clôture du festival du cinéma indien Extravagant India ! a eu lieu au Lincoln devant une salle bien pleine, ce mardi 22 octobre. Nous y reviendrons très prochainement. En attendant, voici le palmarès de cette première édition.
En préambule, les trois jurys ont souligné la difficulté de choisir, tant la sélection dans chacune des trois catégories en lice avait été exigeante. Loin d’être une formule convenue, cela s’est traduit dans les récompenses qu’ils ont décernées, lesquelles ont été beaucoup plus nombreuses que les trois initialement prévues.
Le prix du meilleur court-métrage a été décerné à Allah is great d’Andrea Ianetta. Cette œuvre est son film de fin d’études réalisé en 2012.
Deux documentaires émouvants et aux qualités humanistes et esthétiques très fortes ont été primés. Le prix du meilleur film documentaire a été attribué à Children of the Pyre de Rajesh S. Jalah. Mais le jury a tenu à distinguer aussi l’excellent Faith connections de Pan Nalin et instauré pour lui le prix spécial du jury.
Dans la catégorie des longs-métrages, Vidya Balan a été récompensée à juste titre pour ses prestations dans deux films en compétition, The Dirty Picture et Kahaani, par le prix de la meilleure actrice.
Le prix du meilleur comédien a été attribué à titre posthume à Rituparno Ghosh pour son rôle dans son dernier film Chitrangada qui a unanimement touché le jury par sa délicatesse et sa force.
Le prix du meilleur réalisateur a été donné à Anurag Kashyap pour Ugly, salué par le jury avec la même unanimité. Les avis du public sont plus partagés à l’égard de ce film.
Et enfin, le prix très attendu du meilleur film est revenu à The Lunchbox, ce qui est largement mérité. Ritesh Batra qui sera à Paris le mois prochain recevra son trophée à ce moment-là.
Un des regrets du jury des longs-métrages est de n’avoir pas pu décerner un prix à Ship of Theseus, film pas tout à fait abouti (ce qui explique l’absence de récompense) mais sortant du lot des productions habituelles par son originalité.
On peut seulement regretter que le très beau film, malgré quelques longueurs, de Prakash Jah, Raajneeti, n’ait reçu aucun prix.
Un dernier mot sur le trophée lui-même, il est l’œuvre du sculpteur américain Bob Brennen, qui est aussi l’époux de Gabriele Brennen, l’organisatrice de ce 1er festival que nous espérons très sincèrement voir continuer dans les années à venir.