L’année 2009 à Bollywood
Publié dimanche 14 février 2010
Dernière modification samedi 8 mars 2014
Article lu 2262 fois
Par
Encore une année éprouvante pour l’industrie cinématographique indienne, et les films hindi n’y font pas exception. "Bollywood" a connu une des années les plus difficiles depuis longtemps, et on annonce actuellement des pertes supérieures à 700 crore (soit 12 millions d’euros) pour l’ensemble de l’industrie en 2009. Il faut dire qu’un quart de l’année a été rayé à cause du bras de fer entre les producteurs et les multiplexes. Mais dans le flot d’échecs au box-office, certains ont su tirer leur épingle du jeu, et la fin d’année fut encourageante. Voici un bref récapitulatif de ce qu’il faut retenir de l’année 2009.
/////////////////////////////LES TOPS/////////////////////////////////////
Désormais digne représentant du père Noël puisque ses films sortent le 25 décembre, Aamir Khan n’en finit plus de battre les records. 3 Idiots réécrit tous les records battus par son Ghajini l’année précédente à la même époque. Avec plus de 200 crore et 55 millions de dollars à l’international, il fait entrer le cinéma indien dans une nouvelle ère en terme de chiffres.
Le réalisateur de Jab We Met remet le couvert et confirme son talent pour créer des histoires d’amour qui attisent le box-office. Le couple formé par Saif Ali Khan et Deepika Padukone a permis à Eros International de retrouver les sommets après des déconvenues dantesques. Le compositeur Pritam y a signé ses meilleures compositions depuis Jab We Met, signe qu’il privilégie sa collaboration avec Imtiaz Ali.
Le remake du blockbuster telugu Pokiri, réalisé par Prabhu Deva, a prouvé qu’une formule est inusable lorsqu’elle est bonne. Le film a marché dans ses versions telugu et tamoule, et la version hindi ne fait pas exception. Même si on est bien loin de l’original incarné par Mahesh Babu, ce masala bourrin a permis à l’acteur Salman Khan de renouer avec le succès et à l’actrice Ayesha Takia de fêter son mariage récent dignement après une série incroyable de flops consécutifs.
Cette comédie a été le succès-surprise de l’année. Rajkumar Santoshi restait sur deux échecs (Family et Halla Bol), mais en alignant vannes sur vannes et en réunissant le couple Ranbir Kapoor-Katrina Kaif, il avait peu de chances de se tromper. La musique plutôt inspirée de Pritam fait partie des gros hits de l’année et a contribué à susciter la curiosité des spectateurs.
Après Maqbool et Omkara, Vishal Bhardwaj a enfin connu un vrai succès public avec le déjanté Kaminey. Largement influencé par Tarantino, il a permis à Shahid Kapoor et Priyanka Chopra de montrer qu’en étant bien dirigés, ils pouvaient tous deux montrer leurs vrais potentiels d’acteurs. Une réussite complète pour le film puisque la bande originale a également été l’un des gros succès de l’année.
De Dana Dan
Priyadarshan continue à servir ses comédies loufoques, remakes pour la plupart de ses films malayalam, même s’il a signé récemment le sérieux Kanchivaram. De Dana Dan a néanmoins réussi son coup, puisque le film a su pleinement profiter de la présence du trio Akshay Kumar - Paresh Rawal - Suniel Shetty pour engranger les "sousous". Le prochain film de Priyadarshan sera d’ailleurs encore avec Akshay Kumar, qui cette fois sera accompagné de l’actrice Trisha.
L’excès de paillettes peut-il exaspérer le public ? Si la présence de Sylvester Stallone et Denise Richards a su doper le buzz créé autour du film, le public fut partagé lorsqu’il a vu cette farce indigeste sur grand écran. Malgré tout, le film fut sauvé par une première semaine lucrative, avant de rentrer dans le rang.
Réunis une fois de plus, le père et le fils Bachchan ont su émouvoir les familles avec cette comédie dramatique non conventionnelle, orchestrée par le réalisateur de Cheeni Kum. La performance d’Amitabh Bachchan et la musique d’Illayaraja furent les artisans d’un succès qui n’était pas joué d’avance.
Cette adaptation de Devdas par le controversé Anurag Kashyap fut l’une des agréables surprises de l’année. Dotée d’un casting étonnant, cette relecture d’une des plus célèbres histoires indiennes a remis au goût du jour la romance destructrice de Devdas et Paro, comme l’avait fait Baz Luhrmann avec Roméo et Juliette. Ce fut l’occasion pour Abhay Deol d’entrer dans une nouvelle ère, celle du succès public, qui vient s’ajouter au succès critique qu’il avait depuis plusieurs années.
2012
Le blockbuster hollywoodien a eu raison des productions indiennes pendant plusieurs semaines, pour devenir le film américain le plus lucratif de l’histoire… en Inde ! Sans doute aidé par la présence d’Indiens dans le film, 2012 a vu la version doublée dépasser les 30 crore, soit bien plus qu’Harry Potter ou Spiderman.
Après Kabul Express, Kabir Khan a offert à Yash Raj un hit-surprise. Sans réelle star de premier rang, et malgré un sujet peu vendeur, le film a profité de la fin de la grève des multiplexes pour engranger les roupies. Le marketing Yash Raj et la BO de Pritam ont éveillé la curiosité et le résultat se situe au-delà des 45 crore de recettes. Une aubaine pour John Abraham et Neil Nitin Mukesh qui signent là leur plus gros succès. Katrina Kaif, quant à elle, en a vu d’autres…
All The Best
Depuis quelque temps, chaque Diwali nous apporte son lot de comédies grassouillettes (Garam Masala, Golmaal Returns). Cette année, nous avons eu droit à All The Best, produit par Ajay Devgan. L’acteur, également vedette du film en compagnie de Sanjay Dutt, a renoué avec le succès et a pu faire valoir son timing comique déjà valorisé par les films Golmaal et Golmaal Returns.
Le film de Danny Boyle au succès planétaire n’a pas suscité le même engouement en Inde, mais il a tout de même su tirer son épingle du jeu dans les grands centres, notamment à Mumbai et Delhi, surtout avec sa version doublée, Slumdog Crorepati. De plus, la chanson-phare du film, Jai Ho, est devenue un hymne durant la compagne des élections législatives, en plus de gagner un Oscar et un Grammy.
Suite du célébrissime thriller Raaz, cette production Bhatt a étonné tout le monde, en remportant un franc succès lors de ses premières semaines d’exploitation. La musique mélodieuse, le facteur angoisse et la présence d’Emraan Hashmi ont sans doute été les éléments-clés en faveur du film.
///////////////////////////////LES SURPRISES///////////////////////////////
Ce film réalisé par Zoya Akhtar, sœur de Farhan Akhtar, a été encensé par les critiques et reste pour beaucoup l’un des films les plus aboutis de l’année. Malgré des cameos en pagaille et une interprétation engagée de Farhan Akhtar et Konkona Sen Sharma, le film n’a pu rentabiliser les sommes importantes mises en jeu.
Cette petite comédie noire a profité de la grève des multiplexes pour devenir le premier choix des spectateurs. Filmée comme un film indépendant américain, sans chansons, elle fait partie des surprises sur lesquelles peu auraient parié. Un petit succès mérité pour Kunal Khemu et Soha Ali Khan, qui ont bénéficié de l’appui de seconds rôles au top de leur forme, tels Mahesh Manjrekar et Boman Irani.
Sans doute une des plus belles surprises de l’année, Wake Up Sid a permis à Ranbir Kapoor de confirmer son statut de révélation du moment. Cette production fraîche de Karan Johar a enthousiasmé le public des multiplexes et a laissé le loisir à Konkona Sen Sharma de nous régaler par sa spontanéité. Incontestablement un des films dont on se souviendra pour 2009.
Même si ce film fut un échec au box-office, il a réussi à impressionner une grande partie de la presse par son réalisme. Le réalisateur de Chak De !India, Shimit Amin, a offert à Ranbir son rôle le plus abouti, et devrait récolter les lauriers de son travail dans quelques années, même si ce ne seront pas des roupies. Un film sans doute en avance sur son temps, espérons que Yash Raj ne lui tienne pas rigueur du manque de succès.
Life Partner
Cette comédie romantique sans grande prétention a su tirer son épingle du jeu en ramenant les familles au cinéma. Si les comédies sont moins à la fête depuis plusieurs mois, celle-ci a su se faire remarquer par son côté bon enfant et par son style old school. Govinda et Genelia D’Souza ont sans doute été les fers de lance de la réussite de cette production du duo Abbas-Mustan.
Le premier film de l’exigeante Nandita Das fut l’un des événements marquants de l’année. Il a circulé dans de nombreux festivals dans le monde et fait partie des films préférés de la presse. Même si le box-office ne compte pas vraiment pour ce genre de films, il est déjà important qu’il bénéficie d’une sortie nationale.
Gulaal
Juste après Dev. D, le prolifique Anurag Kashyap sortait Gulaal. Un thriller politique très sombre qui a reçu un accueil critique plus que favorable, en particulier pour les prestations de Kay Kay Menon et de Mahie Gill, l’héroïne de Dev. D. Par contre l’absence de stars et la promotion presque inexistante n’ont pas permis au film de trouver son public.
Chintuji
Cette satire politique portée à bout de bras par Rishi Kapoor fut une des plaisantes surprises de l’année. Totalement ignorée par le public, elle reste l’un des films sympathiques de 2009, loin devant une pléiade de productions fades qui furent légion.
Quick Gun Murugan
Le personnage loufoque et décalé incarné par l’acteur telugu Rajendra Prasad a fait le buzz pendant l’été. Le film avait été projeté dans plusieurs festivals internationaux et une suite était annoncée avant même sa sortie. Les gens se sont poilés en voyant le film, par contre ils étaient peu nombreux. Verra-t-on la suite un jour ?
L’acteur tamoul Madhavan choisit bien ses films, au sud comme au nord de l’Inde. Et 13B lui donne encore raison. Le film a suscité une vive curiosité, au point que les droits ont été achetés par Hollywood, même s’il n’a pas joui d’un succès énorme. A noter que la version tamoule, Yavarum Nalam, a très bien marché au sud du pays et en particulier à Chennai, où elle est restée plusieurs semaines au sommet du box-office local.
Le couple Saif Ali Khan-Kareena Kapoor ne vend pas. Après l’échec de Tashan, la production de Karan Johar, Kurbaan, n’a pas décollé au box-office malgré la polémique suscitée par les posters du film, exhibant une Kareena nue de dos.
/////////////////////////LES FLOPS////////////////////////
Malgré la présence dynamique de Shah Rukh Khan en guest, le film Billu confirme le manque de potentiel de l’histoire pourtant touchante auprès du public indien. Ce remake a floppé aussi bien dans ses versions tamoule et telugu que dans sa version hindi, pourtant portée par Irfan Khan. Seule la version originale malayalam de 2007 (Kadha Parayumbol) aura finalement été un succès.
La deuxième production Bhatt de l’année n’a pas su convaincre le public. Emraan Hashmi et Soha Ali Khan formaient un couple intéressant et le film ne manquait pas d’atouts, mais le verdict du box-office n’a pas été favorable. Il faut dire que le film américain 2012 est sorti en même temps, et il a fallu choisir un film-catastrophe, ce fut ce dernier. Reste la musique de Tum Mile, qui fait partie des bonnes surprises de l’année.
Imraan Khan, neveu d’Aamir, commence déjà à s’enliser après des débuts prometteurs dans Jaane Tu… Ya Jaane Na. Après la déconvenue Kidnap en 2008, le film Luck lui a fait toucher le fond. Une grosse production risible, pas crédible, basée uniquement sur les ralentis et les regards méchants, qui fait partie des nanars de l’année.
Blue
Le film le plus cher de l’histoire du cinéma indien avec 100 crore de budget fut l’un des bides les plus retentissants de 2009. Malgré un casting impressionnant (comprenant Kylie Minogue) et une BO composée par AR Rahman, le film reste dans la lignée des films à la Dhoom, reposant entièrement sur des cascades, des bimbos en short et des mecs en combinaison de plongée. Un des nanars coup de cœur de l’année, incontestablement !
Le grand retour de Rani Mukherjee n’a pas attiré les foules. Yash Raj avait mis le paquet, osant même la transformer en joueur de cricket avec la même moustache que Mariah Carey dans le clip Obsessed. Une ressemblance frappante entre les deux personnalités, qui n’a pas joué en la faveur de l’actrice bengali. Et pourtant elle était accompagnée par le bankable Shahid Kapoor ! Il semblerait que Rani préfère orienter sa carrière vers de nouveaux horizons, puisque son prochain film ne sera pas produit par Yash Raj.
Ajay Devgan et Salman Khan jouant aux jeunes premiers, ça n’a visiblement pas impressionné le public. Pourtant produit par Vipul Shah, London Dreams paraissait daté même sur le papier. Après Jhoom Barabar Jhoom, c’est encore un échec pour un film tourné en partie à Paris. Cet énorme fiasco a également fait couler provisoirement la pauvre actrice tamoule Asin, qui n’a depuis reçu aucune proposition de film à Bollywood.
Le mélange des genres peut faire naître le meilleur, mais également le pire ! Et Chandni Chowk To China fut l’un des premiers désastres financiers de l’année, alors qu’il était financé par la Warner. Akshay Kumar et Deepika Padukone n’ont pas réussi à redresser la barre de ce navire à la dérive. Son réalisateur Nikhil Advani n’est pas à la hauteur des espérances placées en lui avec le succès de Kal Ho Naa Ho.
Aa Dekhen Zara
Cette production sans prétention n’a pas trouvé preneur et pourtant, elle avait quelques atouts de taille. La présence de Bipasha Basu et Neil Nitin Mukesh, l’esprit années 70 et les promotions n’auront pourtant pas suffi, le film est passé inaperçu au box-office. Heureusement, les deux acteurs se sont rattrapés plus tard dans l’année, l’un avec New York, l’autre avec All The Best.
8x10 Tasveer
L’acteur Akshay Kumar a voulu changer de registre, lui le roi de l’action et de la comédie débile qui tache. Bien mal lui en a pris, puisque 8x10 Tasveer fut un des gros perdants de l’année. Taillé par les critiques à sa sortie, il a été également complètement ignoré par le public. Nagesh Kukunoor, qui nous avait régalés avec Dor et Iqbal, semble avoir perdu le fil d’un scénario bancal.
Agyaat
Le maître du thriller dérangeant Ram Gopal Varma s’est une fois de plus payé une grosse claque. Ses productions ne font plus recette depuis plusieurs années, et Agyaat ne déroge pas à la règle. Faut dire, il n’était pas vraiment aidé par la présence et le charisme inexistants de ses acteurs principaux, le pré-pubère telugu Nitin et son lampadaire de salon Nisha Kothari.
Cette production Eros s’annonçait comme la grande comédie familiale fantastique de référence. Ce fut finalement l’une des plus grosses débâcles récentes et accessoirement un des plus grands foutage de gueule de l’année. Mais que faisaient Amitabh Bachchan et Sanjay Dutt dans cette galère ???
What’s Your Raashee ?, ou 12 Priyanka Chopra vs 1 Harman Baweja. Si l’actrice a éclipsé le malheureux rejeton du producteur Harry Baweja, elle n’a pas pu empêcher cette production du talentueux Ashutosh Gowariker d’être l’un des gros K.O. de l’année. On se consolera en écoutant la bande originale du film qui, elle, restera dans les mémoires bien plus longtemps que le film… et elle aura pas de mal !
Main Aurr Mrs Khanna
2 Khan pour une Kapoor, ça peut faire rêver. Mais les deux étaient Salman et surtout Sohail ! Et là c’est moins glamour pour le public. Résultat : cette comédie romantique assez pataude a été boudée à Diwali, et on retiendra uniquement la chanson Don’t Say Alvida qui fut une des seules réussites du film.
Acid Factory
Si l’affiche nous promettait le plus grand film comique de l’année avec ses looks abusés, visiblement les producteurs n’ont pas anticipé la réaction du public, puisque le film fut l’un des échecs les plus cuisants de l’année. Cette série B (ou Z ?) fait suite aux débâcles de Cash et Mission Istaanbul. Eh oui, le bling-bling ça marche pas toujours au cinéma !
Madhur Bhandarkar était consacré en 2008 avec la réussite de Fashion, notamment avec les récompenses attribuées à ses actrices principales, Priyanka Chopra et Kangana Ranaut (National Award pour toutes les deux). Mais 2009 fut tout autre, et Jail est passé à la trappe malgré des promotions bien orchestrées et l’investissement de son acteur principal, Neil Nitin Mukesh, qui lui n’aura sans doute pas le National Award du meilleur acteur cette année.
Radio
Après nous avoir fait danser, chanter (du nez) et même admirer ses talents d’acteur dans son premier film Aap Kaa Surroor, Himesh Reshammiya ne vend plus. Si la BO qu’il a composée était l’une des plus intéressantes de 2009, le film a lui complètement sombré. Il faudra patienter un peu pour écouter ses nouvelles chansons puisque son nouveau film Kajra Re sortira dans le courant de l’année.
Do Knot Disturb
Cette comédie grassouillette de David Dhawan, spécialiste en la matière, n’a pas su s’imposer sur les écrans indiens. Pourtant porté par le toujours jeune Govinda, ce remake du film français La Doublure comportait pourtant un casting de premier choix. On compte sur le réalisateur indien expert en remakes pour se refaire avec prochainement Hook Ya Crook et la suite de Partner.
3 ans après Rang De Basanti, Rakesh Omprakash Mehra n’a pas connu la même réussite au box-office. Si Abhishek a "mouillé le maillot" pour donner une prestation engagée, le film, sans doute un peu trop confus, n’a pas trouvé son public. Reste la musique qui fut une des grandes réussites de l’année.
/////////////////////////////LES ACTEURS////////////////////////////////
Aamir Khan
Ranbir Kapoor
Shahid Kapoor
Salman Khan
Abhay Deol
///////////////////////////////LES ACTRICES///////////////////////////////////
Katrina Kaif
Priyanka Chopra
Kareena Kapoor
Deepika Padukone
Konkona Sen Sharma
/////////////////////////////LES FAITS MARQUANTS///////////////////////////
La grève des multiplexes
La grève des multiplexes fut l’événement marquant de l’année d’un point de vue business. A l’image de celle revendiquée par les scénaristes à Hollywood, ce sont les producteurs qui se sont élevés contre les parts engrangées par les chaînes de multiplexes. Le résultat fut à la hauteur du conflit engagé : pendant presque 3 mois, aucun film hindi n’est sorti sur les écrans. Finalement les producteurs ont obtenu des garanties satisfaisantes sur les parts producteur/distributeur et tout est rentré dans l’ordre en mai, non sans avoir fait des dommages collatéraux, tels les sorties simultanées de grosses productions à l’automne.
Fort de son succès mondial, le film Slumdog Millionaire a créé une brèche pour les comédiens indiens dans le paysage cinématographique et audiovisuel international.