Les Fanta d’or 2016
Publié vendredi 13 janvier 2017
Dernière modification vendredi 13 janvier 2017
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L’équipe de Fantastikindia partage avec vous ses coups de cœur de l’année 2016, mais aussi ses coups de gueule. Chaque rédacteur a pris la plume pour sélectionner des personnalités et des long-métrages qui les ont marqué en 2016 (selon leur sensibilité) pour vous proposer un éventail du meilleur — mais aussi du pire — du cinéma indien cette année ! Il y en a pour tous les goûts ! N’hésitez pas à nous partager les vôtres en commentaires, nous serions ravis de les découvrir !
Shah Rukh Khan : Toujours roi le King Khan ?
Incontestablement ! mais la couronne n’est-elle pas trop lourde à porter ? Il faut croire que si, et l’année 2016 a très certainement été celle de la prise de conscience, de la remise en question et du recentrage. Post Dilwale, Shah Rukh s’est peut être rendu compte que sa carrière était en perdition avec une succession de fours et de films sans grand intérêt. L’homme et l’acteur devaient reprendre le pas sur la star, devenue encombrante, avec une aura beaucoup trop pesante. Le cru 2016 n’est peut-être pas exceptionnel, mais il est essentiel dans la vie du Shah et dans son rapport, à la fois à son public et à son métier. On a ainsi pu voir une véritable psychanalyse de l’acteur dans Fan, où il dresse un bilan assez critique de sa célébrité et de sa relation avec ses admirateurs. L’acteur est parfaitement conscient qu’à 50 ans il ne peut plus continuer à jouer les jeunes premiers, et son excellent second rôle de psychiatre aux méthodes singulières dans Dear Zindagi représente un important tournant dans sa filmographie. On a retrouvé un Shah Rukh Khan ressuscité, qui a sincèrement voulu se renouveler et surprendre son public.
M. Manikandan : L’un des espoirs pour le cinéma tamoul
Aandavan Kattalai et Kuttrame Thandanai, ces deux titres ne vous disent surement pas grand-chose, ou alors vous êtes un fidèle averti comme moi, qui scrute les œuvres sortant des sentiers battus du cinéma de divertissement tamoul. Derrière ces très bons films, on trouve le réalisateur M. Manikandan qui avait surpris tout le monde en 2015 avec Kaaka Muttai. Tout en étant fidèle à lui-même, ce jeune cinéaste a apporté de la plus belle des façons, la confirmation de son immense talent dans des genres aussi divers que la comédie sociale et le thriller. Son avènement, c’est aussi celui des jeunes pousses du 7e art tamoul qui comme lui s’aventurent avec succès dans des chemins délaissés comme le polar et le suspense. M. Manikandan représente un peu ce nouveau Kollywood en pleine mutation et je dois vous avouer que le paysage qui s’y dessine est plutôt prometteur ! Non, il n’y a pas que les fils et filles à papa, des dinosaures des années 70 et autres Vijay et Ajith… Une nouvelle vague est en train de naître et je souhaite de tout cœur qu’elle fasse bouger les choses.
Vijay Sethupati : L’acteur tamoul de l’année
Trop souvent considéré comme l’alter égo de l’autre star montante du cinéma tamoul, Siva Karthikeyan, Vijay Sethupati est pourtant bien plus que le pendant « cool et décontracté » du premier. Le bonhomme est un acteur spontané, inspiré, drôle et terriblement talentueux, qui a fait de 2016, SON année avec pas moins de six films au compteur, de genres très variés. Sethupathi, Kadhalum Kadandhu Pogum, Iraivi, Dharma Durai, Aandavan Kattalai et Rekka sont autant d’exemples qui illustrent assez nettement l’énorme palette de jeu de l’acteur. Il peut tout jouer ou presque avec une aisance incroyable et une signature assez distinctive. Son humour, sa gestuelle, sa capacité à se mettre au service du réalisateur et sa présence, en font une valeur sûre qui ne manquera pas de nous étonner pour les années à venir.
Kali : Entre romance et thriller
Depuis quelques années déjà, le Kerala, c’est là où ça se passe ! Le meilleur du cinéma indien y est produit de manière assez confidentielle, comparé à Bollywood ou Kollywood, et c’est somme toute assez scandaleux. Le cinéma malayalam mérite une meilleure visibilité et après des succès comme Premam ou Bangalore Days, on a eu droit en 2016 à Kali (« Colère ») avec l’un des meilleurs acteurs de sa génération, Dulquer Salman. Le scénario n’est pas des plus complexes, car il met en scène un couple en crise dont la virée en voiture va se transformer en véritable cauchemar éveillé. Le réalisateur Sameer Thahir, réussit à installer une ambiance pesante dans ce film inquiétant où le sort des jeunes mariés semble compromis jusqu’au bout, après leur regrettable rencontre avec un chauffard assez louche dans un repaire malfamé. L’alchimie des acteurs principaux et l’interprétation terrifiante de Chemban Vinod Jose qui campe le chauffeur au regard lubrique, valent pleinement le détour et font de Kali l’un des meilleurs films malayalams de l’année.
Sanam Teri Kasam : véritable coup de cœur !
Enfin du pur Bollywood des grandes années dans la lignée des Fanaa, ou Dil Se. Une histoire sentimentale profonde, un soin des images exceptionnel, une bande originale somptueuse et un casting de jeunes artistes talentueux sont les ingrédients parfaits de ce succès de télévision et des sites spécialisés mais dont la distribution en salle a été loupée.
Raman Raghav 2.0 d’Anurag Kashyap : le coup de gueule de 2016
Comment jouer sur la vague du cinéma, soit disant thriller, dans la surenchère de l’horreur et de la turpitude humaine pour plaire aux festivals internationaux ? Montrer sur les écrans la jouissance du tueur manipulateur sans aucune morale à la fin de l’histoire est au-delà du supportable. Opportunisme ou expression de la cruauté brutale ! Ce film pose la question de montrer tant de sadisme à un public.
La révélation : Harshvardhan Rane
Dyslexique et aussi diplômé de l’école d’art dramatique de Barry John Acting Studio, Harshvardhan Rane n’est pas né dans une famille de cinéma. Il a fait son chemin dans le cinéma telugu depuis 2010. Le magazine Stardust l’a sélectionné pour son sondage en tant que meilleur acteur débutant de 2016 à cause de son premier film Bollywood. Comme si sa carrière dans le cinéma telugu passait à l’as…. Un acteur à suivre !
Priyanka Chopra à Hollywood : l’overdose !
Quantico et Baywatch saturent les pages internet. Les médias indiens complexés sont tellement flattés qu’une de leur Miss Monde nationale soit recrutée par les californiens qu’ils nous arrosent de ses photos sans fin. Sa plastique et son professionnalisme sont aux standard internationaux, sans aucun doute, cependant elle ne m’a jamais autant bouleversée qu’une Kajol ou qu’une Madhuri, sauf dans Barfi, pardon !
Le film du Nord : Udta Punjab d’Abhishek Chaubey. Le triplé gagnant
Relecture opportune du Traffic de Soderbergh, un état des lieux panoramique d’une société indienne. Par son mélange des genres, des atmosphères, des caractères, le film englobe tout à la fois chronique sociale et illustration du monde artistique, le thriller haletant et le drame insupportable. Tout comme il fait s’interpénétrer l’univers des nantis et celui de la rue. Un crescendo émotionnel soutenu par un montage assuré. Une œuvre coup de poing, qui vous laisse, exténué, sur le bord de la route. Elle rejoint au panthéon des brûlots sociaux, là où tout manichéisme est flouté, les italiens A.C.A.B. et Suburra de Stefano Sollima, le brésilien Tropa de elite de José Padilha.
Le film du Sud : Thaarai Thappattai de Bala. Là-bas, des artistes…
Au-delà des performances musicales et dansées de nos artistes de rue, il nous restera en mémoire des tranches de vie de gens dignes, balayées par le destin, quand ce n’est pas par le carcan de traditions sclérosées. Des sourires, de l’amour, la foi en son art, mais aussi, malheureusement, l’horreur au bout de la route, brisée (ou pas) par la présence d’un nouveau-né. Entre naturel et effets appuyés, le réalisateur assume son parcours, servi par un cast de toute beauté.
La scène : La déclaration d’amour d’Achcham Yenbadhu Madamaiyada
L’une des plus belles idées de mise en scène de ces dernières années. Une moto roule, chevauchée par un couple, sur les routes depuis quelques jours déjà. Un camion surgit, menaçant. Cut. Le choc attendu, physique et frontal, des deux véhicules, fait place à celui, émotionnel, de mots qui claquent. Une déclaration d’amour, ailleurs dans une rue, amplifiée par les premières notes d’un nouveau morceau de Rahman. Un montage parallèle éblouissant fait se succéder les corps projetés, et séparés dans la réalité, par l’accident, et les corps passionnés, qui se rapprochent l’espace d’un instant musical fantasmé. La plus belle illustration qui soit du choc amoureux, des pensées qui nous traversent dans les instants graves de la vie. Une sorte de quintessence de l’émotion à l’indienne. À tomber…
Le maestro : A.R. Rahman
Trop évident, nous direz-vous, et pourtant… Par deux fois cette année, il aura enchanté nos oreilles. Dans deux univers diamétralement opposés. Celui d’abord, majestueux et pompeux, du Mohenjo Daro d’Ashutosh Gowariker. D’imposantes compositions orchestrales et vocales pour des scènes de rues et de cour foisonnantes. Le compositeur n’est pas en reste pour illustrer et soutenir le suspense d’aventures spectaculaires.
Autre univers ensuite, celui, mélodramatique et romantique, de la première partie du Achcham Yenbadhu Madamaiyada de Gautham V. Menon. Des mélodies, entre pop et sirop de rose, qui portent à bout de bras des images mille fois vues d’hésitations amoureuses. Des notes, des vocalises imparables, qui mélangent sans honte modernité occidentale et tradition orientale. Plus qu’illustrateur musical, Rahman en deviendrait presque assistant réalisateur.
En tout cas, au même titre qu’un Morricone, Rahman arrive à me faire déplacer sur la simple mention de son nom. Ç’aura clairement été le cas pour le titre tamoul.
Rajinikanth : une nouvelle connaissance
Avant 2016, j’avais bien entr’aperçu la superstar du cinéma tamoul : Enthiran, Kochadaiiyaan… mais on était là dans le fan service et je n’avais pas encore touché le mythe du bout des doigts. Heureusement, Kabali est arrivé, offrant à l’acteur un rôle à sa mesure et assez crédible sur le plan de l’âge du personnage. Aujourd’hui, je comprends la fascination qu’exerce Rajinikanth sur le public.
Airlift : beaucoup de réflexion
2016 a débuté en fanfare avec ce film « petit budget » qui a cartonné. Voici Akshay Kumar revisitant un court épisode de l’histoire de la diaspora indienne. Le film est captivant bien que semblant prendre quelques liberté avec les faits, mais il pose aussi beaucoup de questions qui m’ont dérangée.
Shah Rukh Khan : la maturité se fait désir
Si l’année dernière l’annonce de Dilwale m’avait fait rêver c’était surtout pour Kajol. Mais devant une triste année 2016 c’est encore Dear Zindagi que j’attends avec impatience car il ne sortira chez moi que dans quelques jours. La promo m’a fait espérer ce SRK mature et plus séduisant qu’au faîte de sa gloire. L’histoire a convaincu mon entourage et la rumeur parle d’un remake tamoul avec Ajith. Quelle meilleure comparaison possible ?
Baar Baar Dekho : le bon équilibre
J’ai vainement espéré mais trouver une romance qui me satisfasse en tout point en 2016 n’a pas été facile. La bande-annonce et la superbe BO d’Ae Dil Hai Mushkil m’avaient fait rêver, l’histoire m’a déçue. Ki & Ka fut sympathique mais sans plus. Restait Baar Baar Dekho, quelques belles musiques, des acteurs bouleversants — merci pour Katrina Kaif qui a bien peu d’occasions actuellement et ici m’a émue, même avec une présence limitée — et une bonne histoire à raconter. J’ai trouvé mon bonheur.
Kapoor & Sons : la surprise de l’année
Un film de Shakun Batra avec un casting au top, qui nous plonge dans l’intimité familiale des Kapoor, ses joies mais aussi son linge-sale. Un film à l’image de la vie doux-amer, qui porte à l’écran avec une grande sincérité et un réalisme frappant les relations maritales, mais aussi entre frères. Ce qui fait la force de ce film c’est la complexité et la profondeur de ses personnages qui nous touchent en plein cœur, de plus Kapoor & Sons soulève la question de l’homosexualité avec une grande justesse. Une histoire de la vie, une histoire de famille, oscillant entre légèreté et sérieux, c’est un film profondément humain. Une très belle surprise !
Fitoor : un film pas à la hauteur de mes grandes espérances…
Ce film qui réunit à l’écran Katrina Kaif, Aditya Roy Kapur et la sublime Tabu, adapte le roman Les Grandes espérances de Charles Dickens. Malheureusement Abhishek Kapoor le réalisateur, peine à rendre justice au chef d’œuvre littéraire, en éclipsant la trame de fond beaucoup plus riche, une satire sociale pour se focaliser uniquement sur l’histoire d’amour… Seule Tabu parvient à transmettre une certaine intensité, de l’émotion à travers son rôle pourtant quelque peu effacé dans l’histoire. Le projet était ambitieux, prometteur, et malgré une photographie irréprochable, un sens de l’esthétisme et des plans chorégraphiés parfaits au moment de la très belle chanson Pashmina, cela ne suffit guère et c’est un sentiment de triste déception que nous laisse Fitoor.
Neerja : une héroïne ordinaire
Ce long-métrage qui retrace le destin tragique de hôtesse de l’air Neerja Bhanot est un véritable film coup de poing. Sonam Kapoor y incarne avec une très grande justesse la jeune fille qui se retrouve confrontée à un détournement du Pan Am 73 et une prise d’otage au sein de l’avion. Poignant, émouvant, ce n’est point d’héroïsme dont il est question mais de l’action courageuse dont fait preuve Neerja, qui a su garder son sang-froid face aux assaillants et ainsi sauver de nombreux passagers. Cette histoire vraie est portée à l’écran par Ram Madhavi qui excelle dans la réalisation entre scènes de vie et les moments où tout a basculé. Et il faut souligner la bande-son marquante, notamment la chanson Jeete Hain Chal ainsi que l’air puissant de Aankhein Milayenge Daar Se.
Vidya Vox : La voix de l’année
Vidya Iyer, une artiste indo-américaine qui est devenue un petit phénomène depuis 2015 grâce aux vidéos qu’elle poste sur Youtube, sa chaîne totalisant plus de 120 millions de vues (rien que ça !). Collaborant avec Shankar Tucker qui produit ses chansons, elle excelle dans l’art de fusionner les mélodies pop occidentales du moment avec des classiques de la musique indienne. Cela crée un beau mélange, et nous permet de découvrir des chansons avec un autre regard ! Son style musical qui mêle diverses influences s’applique aussi à son sens de la mode et ses tenues splendides. Parmi mes coups de cœur, la reprise Let me love you/Tum Hi Ho, le classique Kuttanadan Punjaiyale revisité et sa reprise de Taal Se Taal Mila d’A.R. Rahman, pour n’en citer que trois. À découvrir sans plus tarder !
Kapoor & Sons
Toutes les promos que je voyais passer me laissaient légèrement dubitative, mais mon obsession pour les chansons Kar Gayi Chul et Let’s nacho, ainsi que la présence au casting d’Alia Bhatt et Fawad Khan m’ont finalement convaincue de jeter un œil dessus. Et grand bien m’en a pris ! Loin de la comédie superficielle qu’il donne l’impression d’être, c’est une histoire de famille touchante, superbement mise en scène, avec un casting impressionnant de justesse et d’authenticité.
Alia Bhatt
Quel parcours, quelle intelligence dans le choix de ses rôles et quelle actrice formidable ! À chaque nouveau rôle elle montre un peu plus l’étendue de son talent et s’éloigne définitivement de la longue liste des « fils/filles de », dans le cinéma par pur népotisme. Très clairement l’actrice qui, si elle continue sur cette lancée, se fera une place intouchable dans le nord.
Vikram
Il y a des films qui vous marquent pour plein de raisons différentes sans être exceptionnels. C’est le cas d’Irumugan, le film en lui-même est un masala tout à fait honnête, rien de honteux, rien de transcendant. Sauf la performance de Vikram dans un double rôle original et bien maîtrisé. C’est l’occasion de se rappeler à quel point c’est un acteur exceptionnel qui mérite bien plus que ce qu’on lui propose ses dernières années, peut-être enfin le cas grâce à sa future collaboration avec Gautham Menon !
La BO d’Ae Dil Hai Mushkil
Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir le film, en revanche sa bande originale a été mon plus gros coup de cœur musical de l’année, indubitablement. Pas une chanson qui ne m’ait touchée, emportée, donnée envie de danser… Venant de la part de Pritam, c’est plutôt étonnant soyons honnête, mais ne boudons pas notre plaisir, je m’en vais de ce pas réécouter Bulleya, ça fait au moins deux jours que je ne l’ai pas fait !
Pink : un message a graver dans nos esprits
Grâce au jeu de l’ensemble des acteurs présents dans ce film, Pink nous a fait voir dans la mesure du possible l’un des problèmes majeurs de nos sociétés actuelles et plus spécifiquement la société indienne et les mentalités qui la gangrènent. L’aspect qui m’a le plus impressionnée c’est le rôle d’Amitabh Bachchan qui non seulement représentait l’avocat de l’accusée — dont la performance bouleversante a été interprétée par Taapsee Pannu —, mais aussi de toutes ces jeunes filles qui subissent quotidiennement ces injustices. Ce film est donc un espoir pour toutes ces femmes qui rêvent un jour de simplement pouvoir vivre sans crainte.
Atif Aslam — Tere Sang Yaara (Rustom)
Bien qu’il y ait eu une multitude de chansons interprétées par Arjith Singh qui ont fait le bonheur de ma playlist, mon plus grand coup de cœur cette année a été le morceau Tere Sang Yaara magnifiquement chanté par Atif Aslam dans Rustom. Reconnu pour ses titres ultra-romantiques tels que Tu Jaane Na (Ajab Prem Ki Ghazab Kahani) ou bien Pehli Nazar Mein (Race), le playback singer à la voix enchanteresse qui s’était fait de plus en plus rare ces dernières années, semble de retour parmi nous pour répandre à nouveau sa magie.
Vaibhavi Merchant — Nache Si Chad Gaye Re (Befikre)
Vaibhavi Merchant a déjà prouvé l’ampleur de ses talents en chorégraphiant de nombreuses chansons dont Kajra Re (Bunti Aur Babli) et Dhol Baje (Hum Dil De Chuke Sanam) pour laquelle elle a été récompensée d’un National Award. Une fois encore, elle a surpassé toutes ses capacités et nous a offert cette gemme. Et il y en a eu, de belles chorégraphies en 2016… Quelqu’un a dit Kala Chasma ? Mais les mouvements de danse de Vaani Kapoor et Ranveer Singh dans ce numéro très entraînant et énergique étaient juste spectaculaires. J’en suis encore bouche-bée !
Fan : un très bon thriller, mais une fin confuse
Avide des happy endings, il m’était à une époque impossible d’accepter les tragédies. Fort heureusement, j’ai développé la patience de les comprendre. Ce genre a rendu culte et même élevé des longs métrages au rang de chef d’œuvre tels que Devdas ou Kal Ho Na Ho. Pourtant, Fan m’a laissé dubitative. Shah Rukh Khan a été fabuleux dans le portrait des deux rôles, il n’y a pas de doute à cela, mais pourquoi ce climax ? Quel message les réalisateurs ont-ils voulu faire passer ? S’agissait-il d’un exemple à ne pas suivre ou le portrait d’une fatalité ?